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L’IA, outil utile pour orienter les carrières (étude Oracle/Workplace)

Emploi & mobilité | publié le : 27.10.2021 | Gilmar Sequeira Martins

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Une majorité nette de salariés français (65 %, 75 % à l’international) se disent prêts à engager des actions sur la base de recommandations produites par une IA.

Crédit photo MicroOne - stock.adobe.com

Plus d’intelligence artificielle (IA) dans les parcours professionnels ? L’étude Oracle/Workplace Intelligence menée dans douze pays (États-Unis, Royaume-Uni, Émirats arabes unis, France, Pays-Bas, Allemagne, Brésil, Inde, Japon, Corée du Sud, Singapour et Australie) auprès de plus de 14 000 cadres, responsables RH, responsables et collaborateurs, dresse d’abord un constat de désarroi. En France, plus de 65 % des salariés (75 % sur l’ensemble des pays) ont le sentiment de se trouver dans une impasse dans les dimensions personnelle ou professionnelle. Ils l’attribuent à l’impression d’être prisonniers de la routine (30 % en France, 27 % à l’international), à une solitude inédite (28 % en France, 26 % à l’international) et à l’inquiétude que leur inspire l’avenir (26 % en France, 27 % à l’international). Une écrasante majorité d’entre eux (85% en France, 88 % à l’international) déclare désormais « concevoir différemment » la notion de « réussite ». Les salariés placent le développement professionnel en tête de leurs priorités pour 2022 et près de la moitié (45 % en France, 51 % à l’international) se disent prêts à renoncer à une prime, à des vacances (42 % en France, 52 % à l’international) ou même à une partie de leur salaire (30 % en France, 43 % à l’international) afin de bénéficier d’évolutions de carrière.

Pour réaliser ce vœu, plus des trois quarts des salariés (77 % en France, 85 % à l’international) estiment que la technologie peut les aider à mieux cerner des voies de développement à travers trois processus distincts : d’abord l’identification des compétences nécessaires pour évoluer (30 % en France et 36 % à l’international) ; ensuite des recommandations sur les moyens d’acquérir ces compétences (25 % en France et 36 % à l’international) ; enfin, des propositions d’étapes pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs de carrière (22 % en France et 32 % à l’international). Une majorité nette de salariés français (65 %, 75 % à l’international) se disent prêts à engager des actions sur la base de recommandations produites par une IA. Près de trois quarts (73 % en France, 82 % à l’international) estiment qu’une IA pourra leur être plus utile qu’un être humain grâce à l’impartialité de ses recommandations (29 % en France, 37 % à l’international), à une plus grande réactivité (23 % en France, 33 % à l’international) mais aussi grâce à sa capacité à trouver des offres d’emploi adaptées à leurs compétences actuelles (23 % en France, 32 % à l’international).

L’humain n’est pas totalement écarté pour autant. Les salariés interrogés estiment qu’une personne est préférable pour fournir un soutien et proposer des conseils basés sur son expérience professionnelle (40 % en France, 46 % à l’international), mais aussi identifier leurs forces et leurs faiblesses (42 % en France, 44 % à l’international), enfin pour dépasser l’horizon du CV et leur recommander des fonctions adaptées à leur personnalité (42 % en France, 41 % à l’international).

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins