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Les jeunes diplômés restent optimistes sur leurs chances de décrocher un emploi

Emploi & mobilité | publié le : 02.09.2020 | Lys Zohin

Selon une enquête menée auprès de 425 jeunes diplômés non-cadres, Walters People, filiale du groupe Robert Walters dévolue au recrutement intérimaire et permanent pour les fonctions supports et financières des entreprises en France et dans d'autres pays européens, 67 % des jeunes diplômés restent optimistes quant aux opportunités professionnelles pour l'année à venir. Et 61 % d'entre eux pensent même que les opportunités seront nombreuses, voire très nombreuses dans les prochains mois... Pourtant, seuls 16 % des jeunes diplômés à la recherche d'un premier emploi depuis le mois de mars ont trouvé du travail pendant la crise sanitaire. L'insertion professionnelle a été retardée par la crise selon 70 % des jeunes interrogés. L'étude constate que la durée moyenne pour trouver son premier emploi s'allonge en 2020. De fait, si, en 2019, plus d'un étudiant sur trois trouvait son premier emploi avant la fin de sa formation, aujourd'hui, c'est un étudiant sur quatre. Enfin, parmi les jeunes diplômés en poste avant le mois de mars 2020, 19 % affirment que la crise sanitaire a fait naître ou a accéléré de nouveaux projets professionnels. Mais 17 % confient que leurs projets de changement de poste ont été retardés ou annulés du fait de la situation.

L'optimisme que révèle l'étude Walters People est relatif. L'an passé, en effet, 85 % des répondants affirmaient être confiants sur leurs chances de trouver un emploi à la fin de leurs études ou avant. Parmi les fonctions qui sortent du lot cette année, on trouve la comptabilité, l'expertise comptable, l'audit et la finance (avec un taux de confiance à 79 %), de même que les secteurs de la banque et de l'assurance (69 %), autant de métiers en pointe depuis le début de la crise. En ce qui concerne leur rémunération, la confiance des jeunes est plus nuancée : seulement 25 % des professionnels ayant moins de trois ans d'expérience anticipent une hausse de leur salaire et 15 % s'attendent à une augmentation moins élevée que prévu. Enfin, 21 % des jeunes actifs anticipent une baisse de leur rémunération.

Auteur

  • Lys Zohin