Le nombre d’embauches s’effondre presque de moitié au 2e trimestre 2020, par rapport au 1er trimestre, selon la Dares. Sous l’effet de la crise sanitaire, seuls 3.070.500 contrats de travail ont été signés, en France métropolitaine, dans le secteur privé (hors agriculture, intérim et particuliers employeurs), ce qui représente une baisse des recrutements de -45,7 %, par rapport au 1er trimestre (-46,6 % embauches en contrat à durée déterminée (CDD), après -8,0 % au trimestre précédent, et -41,3 % embauches en contrat à durée indéterminée, après -5,6 %). Un recul généralisé, quels que soient le secteur et la taille des établissements. Le tertiaire affiche toutefois la chute la plus forte (-46,7% après -8,0% au 1er trimestre 2020), suivi de l’industrie (-34,2 % après -1,8 %) et de la construction (-26,9 % après -2,2%). Coté entreprises, ce sont celles de moins de dix salariés qui sont les premières concernées (-53,4% après -24,7% au trimestre précédent). Ces embauches n’incluent pas les missions d’intérim débutées au 2e trimestre 2020 qui, par ailleurs, diminuent également très fortement (-40,7 % après -8,9 %), pour atteindre 2.779.100. Sur un an, la baisse du nombre d’embauches d’intérimaires atteint -46,1 %. Parallèlement à cet effondrement historique des embauches, le nombre de fins de contrat n’a jamais été aussi faible (-44,0% après -4,6% au 1er trimestre 2020). Il atteint 3.262.400 au 2e trimestre 2020 et baisse de 47,3 % sur un an. Ce recul s’observe, quelle que soit la taille des établissements, avec toutefois un repli plus marqué pour les entreprises de moins de dix salariés (-52,2 % après -22,2 % au 1er trimestre 2020), et pour tous les secteurs d’activité. À commencer par le tertiaire (-45,2 % après -4,9 % le trimestre précédent), devant l’industrie (-25,6 % après +2,3 %) et la construction (-24,8 % après -1,4 %).
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