Près de 80% des diplômés de Centrale Supélec et de l'Edhec considèrent que leur carrière n’a finalement pas pâti du contexte difficile dans lequel s’est effectuée leur première recherche d’emploi.

C’est ce que met en lumière une enquête de l’Edhec NewGen Talent Centre, qui analyse la façon dont les jeunes diplômés de ces deux écoles ont abordé la recherche de leur premier emploi durant la crise. Ainsi, 62% d’entre eux reconnaissent que chercher un emploi en période défavorable a développé leurs qualités d'agilité et d'adaptation. Les jeunes diplômés ont dû faire preuve de résilience et ouvrir leurs recherches à des secteurs et à des fonctions qu'ils n'avaient pas envisagés. Le démarrage a été plus lent pour 21% d’entre eux, dans un secteur qui n'était pas initialement ciblé ou avec un salaire moins élevé. Certains ont parfois dû se former ou changer de pays. Et si en période favorable, 46% sont embauchés suite à un stage ou à un apprentissage, seuls 24% l’ont été cette année. La transformation en premier emploi n’a pas été aussi automatique. En résumé, des réponses systématiques à des offres d’emploi plus largement ciblées, la valorisation de toutes les expériences acquises durant les études, des candidatures spontanées nombreuses (28%) et la mobilisation du réseau de l’école (11%) ont constitué les moyens de recherche les plus efficaces.