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La Caisse d’Epargne suspend son plan de départs volontaires

WK-RH, 6/02/2009 | Mobilités | publié le : 06.02.2009 |

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La suppression de 4 500 postes, annoncée en janvier 2008 par la Caisse d’Epargne, n’est plus prioritaire pour la direction.

 

Le processus de suppression de 4 500 postes dans les fonctions support de la Caisse d’Epargne est suspendu. C’est ce qu’a annoncé, le 5 février, Laurent Choain, DRH groupe de la banque, lors d’une conférence consacrée au management de transition organisée par le cabinet Actiss Partners
« Ce qui prime aujourd’hui, c’est le rapprochement de la Caisse d’Epargne et des Banques Populaires », explique le DRH. Ce projet sera présenté à la fin du mois lors de la publication des comptes annuels de deux entreprises.

Fusion des caisses locales

L’annonce de la suspension du plan de départs volontaires n’a pas encore été confirmée officiellement auprès des syndicats. « Nous sommes très surpris, déclare Claude Bertrand, délégué syndical CFDT. C’est une mesure intelligente. » Néanmoins, l’ombre des licenciements plane toujours au-dessus des 50 000 salariés de l’Ecureuil. Les caisses locales sont, en effet, en train de digérer leur fusion. « De 28 caisses, en 2008, recense Claude Bertrand, on est passé à 17 aujourd’hui. » La conséquence ? « Depuis janvier, précise le responsable cédétiste, les comités d’entreprise des caisses d’Auvergne-Limousin, de Normandie et de Bretagne-Pays-de-Loire sont consultés sur des PSE (plan de sauvegarde de l’emploi). Les divisions Ile-de-France et Nord-France-Europe seront prochainement concernées. » 125 et 80 postes sont visés par des PSE dans les deux premières entités. « Aucun départ ne se ferra dans la contrainte. La Caisse d’Epargne n’a jamais sacrifié l’emploi », promet Laurent Choain.

Pas d’accord GPEC

Le dialogue social promet d’être rude. Déjà, pour le plan de départs volontaires, qui devait s’étaler jusqu’en 2012, la négociation, qui s’était déroulée entre janvier et octobre 2008, n’avait pas abouti. « Nous n’avons pas d’accord de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et compétences. Nous ne voudrions pas que la caisse nationale transfert sa responsabilité dans des licenciements sur les caisses locales », avertit Claude Bertrand.

 

P. Sudolski