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Des chauffeurs de car en rodage

Liaisons Sociales Magazine | Mobilités | publié le : 10.11.2015 | Eric Béal

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Face à l’ouverture du marché, les compagnies françaises Ouibus et Isilines fourbissent leurs armes. Et recrutent, avec des exigences similaires. Mais les salaires et les conditions de travail sont plus homogènes dans la filiale de la SNCF.

Déjà 700 emplois créés, 75 villes desservies et 250 000 passagers transportés ! Fin septembre, Emmanuel Macron se félicitait des conséquences de sa loi sur la croissance pour le secteur du transport par autocar. Attendue avec impatience par les opérateurs, l’entrée en vigueur du texte a déclenché une guerre commerciale qui n’est pas près de s’arrêter.

Une cinquantaine de lignes nouvelles sont annoncées pour la fin de l’année. À terme, plus de 200 pourraient voir le jour. L’allemand FlixBus et l’anglais Megabus ont débarqué au cours du mois de septembre. Mais du côté français, les deux leaders, Ouibus et Isilines, en sont déjà aux grandes manœuvres.

Premier sur la ligne de départ, Isilines. Les responsables de la nouvelle marque d’Eurolines et de Transdev avaient largement anticipé la loi Macron. Fort de 250 filiales locales employant 34 350 salariés, le groupe a les reins solides pour attaquer ce nouveau marché. « Des cars haut de gamme, avec Wifi et toilettes, ont été commandés et de nouveaux conducteurs recrutés en prévision du passage du texte de loi devant l’Assemblée », indique Isabelle Pons, porte-parole d’Isilines.

Dès le 4 juin, des lignes interrégionales étaient ouvertes sous couvert de voyages touristiques. Créée en juillet 2012 et filiale à 100 % de la SNCF, Ouibus s’est fait d’abord connaître sous le nom commercial d’iDBUS, en ouvrant des lignes internationales vers 19 villes européennes et en desservant au passage quelques grandes agglomérations françaises. Début septembre, à l’occasion de l’ouverture de ses premières lignes interrégionales, elle a changé de nom, en écho à Ouigo, la marque de TGV low cost.

Auteur

  • Eric Béal