Le taux de chômage en France, hors Mayotte, s’est réduit à 7,4 % au dernier trimestre 2021, d’après les chiffres de l’Insee publiés vendredi 18 février 2022. Cela représente 2,2 millions de chômeurs et près de 190 000 de moins sur le trimestre. Après presque un an de relative stagnation, il est ainsi en baisse de 0,6 point, soit une diminution bien plus importante que les prévisions de l’Insee, qui tablait sur un taux à 7,8 %.

Un chiffre plutôt encourageant pour la France. Il y a tout juste un mois, le Bureau international du travail (BIT) expliquait, dans un rapport, les effets continus de la crise sur le marché de l’emploi : "En 2021, la pandémie de Covid-19 a dominé l’économie mondiale pour la deuxième année consécutive, empêchant un redressement complet et équilibré des marchés du travail", écrivait le BIT, qui n’avait prévu un retour à la normale qu’en 2023.

Difficile pour autant de se réjouir complètement de ce chiffre au regard des performances de nos voisins européens : en Allemagne, par exemple, le taux de chômage atteint 3,2 %. Seules la Suède (8,2 %), l’Italie (9,0 %), la Grèce (12,7 %) et l’Espagne (13,0 %) font moins bien que la France sur ce plan (voir les indicateurs d’Eurostat, 1^er février 2022).