Fortement impacté par la crise, Naval Group a signé avec trois organisations syndicales représentatives (CFDT, CFE-CGC et Unsa) un accord d’adaptation de l’organisation du temps de travail, pour maintenir l’emploi. La CGT a refusé d’apposer son paraphe. L’accord est basé sur une solidarité entre les collaborateurs, l’entreprise et ses actionnaires. La société s’engage à maintenir à 100 % la rémunération des salariés en activité partielle, soit environ un tiers de ses effectifs, grâce à la mise en place d’un fonds alimenté pour moitié par l’entreprise et, pour l’autre moitié, par des dons de congés, sur la base du volontariat et en toute confidentialité. Dans un souci d’exemplarité, l’équipe dirigeante fera un don de cinq jours par personne. Cet accord prévoit aussi la prise de jours de RTT dans la période de forte baisse d’activité du mois d’avril.

Afin d’atténuer l’effet de la crise à moyen et long termes, le groupe mettra en place, par ailleurs, des mesures d’économies comprenant l’annulation des séminaires et des conventions, la limitation des déplacements, une priorisation de la formation et des recrutements liés aux activités productives et aux compétences critiques, la limitation au strict nécessaire des commandes de prestations et de sous-traitance externes, ainsi que le report des projets d’investissements non prioritaires.