Le nombre de salariés en activité partielle est en diminution depuis avril 2020. En septembre dernier, 1,1 million de personnes auraient été en activité partielle, selon les estimations de la Dares, un certain nombre d’entreprises n’ayant pas encore déposé de demande d’indemnisation. Ainsi, un peu moins de 6 % des salariés du privé auraient été concernés, après 1,3 million en août, 1,9 million en juillet, 3,5 millions en juin, 7,2 millions en mai, 8,6 millions en avril et 7 millions en mars. Le nombre d’heures chômées sur le mois de septembre au titre de l’activité partielle s’établirait donc à 72 millions. Ce qui représenterait environ 66 heures (soit un peu moins de deux semaines) par salarié en moyenne et équivaudrait à 0,5 million de salariés travaillant à plein temps sur le mois. Un volume identique à celui du mois d’août (0,5 million), après 0,8 million en juillet, 1,4 million en juin, 3,0 millions en mai, 5,6 millions en avril et 2,2 millions en mars. Le coût, pour l’État et l’Unédic, est estimé à 0,8 milliard d’euros pour le mois de septembre, contre 0,9 milliard en août, 1,3 milliard en juillet, 2,3 milliards en juin, 4,8 milliards en mai, 8,8 milliards en avril et 3,3 milliards en mars. Principaux secteurs concernés : l’hébergement et la restauration (240 000 salariés), les services aux entreprises (activités spécialisées, scientifiques et techniques, services administratifs et de soutien ; 230 000 salariés), les services de transports et d’entreposage (120 000 salariés), et les activités de fabrication « d’autres produits industriels » (120 000 salariés).