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IA : plus de 80 % des actifs connaissent ces outils

Organisation du travail | publié le : 03.07.2023 | Gilmar Sequeira Martins

IA : plus de 80 % des actifs connaissent ces outils

IA : plus de 80 % des actifs connaissent ces outils.

Crédit photo Laurent / Adobe stock

L’intelligence artificielle (IA), quel usage ? Une étude d’OpinionWay menée pour Slack auprès d’un millier d’actifs français, partagés à parts égales entre « travailleurs du savoir » et « travailleurs de première ligne », apporte des indications détaillées. Il en ressort que deux tiers (66 %) des cols blancs et 52 % des cols bleus estiment que l’IA va leur permettre de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée. Sur les gains attendus, le classement est identique pour les deux catégories interrogées, mais leur degré d’adhésion diffère. Ainsi, alors que le gain de temps est présenté comme l’avantage le plus important, il est cité par 73 % des cols blancs et 64 % des cols bleus.

La possibilité de se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée et les gains d’efficacité montrent aussi un écart puisqu’ils sont cités, respectivement, par 66 % et 52 % pour la première et 63 % et 48 % pour les seconds. Les femmes montrent une plus forte propension à estimer que l’IA peut leur faire gagner du temps (78 %). De même, les salariés des grands groupes se montrent plus optimistes sur tous les critères mentionnés, puisqu’ils estiment à 77 % que l’IA va réduire la durée des tâches (73 % pour l’ensemble), à 68 % qu’ils pourront davantage se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée (66 % pour l’ensemble) et à 67 % qu’ils seront plus efficaces (63 % pour l’ensemble).

Parmi les outils d’intelligence artificielle déjà existants avec une interface vocale, beaucoup ont une notoriété aussi forte parmi les « travailleurs du savoir » que ceux de « première ligne » : c’est le cas d’Alexa, connu par 88 % des premiers et 85 % des seconds, de ChatGPT (84 % et 62 %) et de Google Translate (83 % et 74 %). La suite du classement montre ensuite un écart net. Si la notoriété de OpenAI atteint 50 % parmi les « travailleurs du savoir », elle plafonne à 25 % parmi ceux de « première ligne ». Idem pour DeepL avec, respectivement, des taux de 37 % et 15 %, ou IBM Watson (37 % et 14 %). S’agissant de l’usage, c’est Google Translate qui l’emporte haut la main parmi les « travailleurs du savoir » avec 49 % d’utilisateurs, loin devant Alexa (23 %) ou ChatGPT (22 %).

OpenAI et DeepL se classent en 5e et 6e position (10 %). Chez les « travailleurs de première ligne », l’usage est moins fréquent : 30 % utilisent Google Translate, 14 % Alexa et 9 % ChatGPT. OpenAI et DeepL font une percée timide avec 2 % d’utilisateurs. La régularité de l’usage donne une indication plus précise sur le degré d’aisance que peuvent avoir les travailleurs vis-à-vis des outils d’IA. Si 54 % des « travailleurs du savoir » déclarent les utiliser, ils ne sont que 9 % à y avoir recours « régulièrement » et 23 % « rarement », alors que 45 % ne les utilisent « jamais ». Chez les cols bleus, près de 8 sur 10 (79 %) n’ont jamais utilisé un outil d’IA, 1 % seulement « régulièrement » et 8 % « de temps en temps ».

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins