La qualité de l’expérience numérique des collaborateurs va-t-elle être enfin prise au sérieux ? Une étude réalisée pour VMware par Forrester auprès de plus de 500 dirigeants internationaux responsables de la stratégie ou de la mise en œuvre de l'expérience digitale apporte des éléments chiffrés et identifie les quatre pistes pour aboutir à un résultat satisfaisant (l'offre, la méthode d'évaluation, l'analyse et la résolution des problèmes). Le document souligne d’emblée que l’expérience numérique des collaborateurs devient le soutien indispensable des modes de travail hybrides. En se répandant, ce modèle d’organisation accélère les investissements favorisant des expériences numériques avancées. D’ores et déjà, les trois quarts (75 %) des dirigeants interrogés ont mis ce sujet en tête de leurs priorités, et ce depuis le début de la pandémie. Si la recherche d’une productivité accrue est une motivation clé pour 80 % d’entre eux, ils sont malgré tout 75 % à y voir aussi un moyen d’améliorer l'expérience collaborateur globale et d'assurer ainsi une meilleure fidélisation.

Ces bonnes paroles sont-elles suivies d’effet ? Pour l’heure, un quart (25 %) des dirigeants ont déjà mis en place des dispositifs innovants d’expérience digitale pour leurs collaborateurs, mais les projets ne manquent pas. Six responsables sur dix envisagent une concrétisation dans les 24 prochains mois. Signe encore plus tangible de l’intérêt des organisations, plus de huit sur dix (84 %) comptent augmenter les budgets dédiés à l’expérience digitale des collaborateurs. Selon les entreprises, ils pourraient représenter de 11 % à 25 % de l’ensemble des investissements informatiques sur les trois prochaines années. L’étude se penche aussi sur la mise en œuvre des expériences digitales déjà actives. Les données recueillies indiquent que deux tiers des dirigeants ont fait appel à des outils émanant d’au moins trois fournisseurs pour mettre au point le nouveau parcours numérique des collaborateurs. Selon l’étude, cette dispersion peut rendre plus difficile l’intégration des différents dispositifs, mais aussi les analyses des dysfonctionnements ainsi que l’évaluation des retours sur investissements.