Selon les résultats d'une enquête menée en octobre auprès de 1.500 salariés par la start-up Swile, qui propose une carte unique qui rassemble les avantages salariaux (comme les titres-restaurant par exemple), et une application dédiée à l'engagement des salariés, 59% des salariés restent engagés au travail malgré la crise sanitaire. L'engagement est mesuré selon deux critères : la motivation et la fidélité à l'employeur (avec, dans ce dernier cas, une probabilité faible de changer d'employeur sur les douze prochains mois). En outre, seuls 43% des salariés considèrent que la crise sanitaire a eu un impact sur le sentiment d'appartenance à leur organisation. L'enquête montre qu'au-delà des 59% d'engagés, les organisations comprennent également 15% de « passifs », des salariés démotivés, mais fidèles. « Ce qui caractérise les passifs est un fort besoin de sécurité, mais également de sens. Les fonctionnaires et les salariés de grandes entreprises sont surreprésentés dans cette catégorie », précise l'étude. S'ajoutent à cela 7% de « mercenaires ». Ils sont certes motivés, mais ont néanmoins une forte probabilité de changer d'employeur, afin d'accroître leur niveau de rémunération et de progresser plus rapidement dans leur carrière. Enfin, 19% des collaborateurs sont « désengagés », démotivés et infidèles. Par ailleurs, le principal moteur d'engagement est le climat de confiance (contribution de 23% à l'engagement), suivi de près par le sens (22%) et la considération (21%). La reconnaissance est le quatrième moteur (contribution de 19%), tandis que le manque de reconnaissance est le premier facteur de désengagement. À noter enfin que l'environnement de travail est le moteur qui a le moins d'impact sur l'engagement des salariés (15%).