logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Un mode d'emploi pour le dispositif Transitions collectives

Gestion de l'emploi | publié le : 18.12.2020 | Benjamin d'Alguerre

Une dernière séance de concertation, organisée le 17 décembre entre le ministère du Travail et les partenaires sociaux, a débouché sur un « mode d’emploi » pour le futur dispositif Transitions collectives, destiné à faciliter les mobilités professionnelles sur un même bassin d’emploi.

Le principe des Transitions Collectives est simple : organiser des passerelles de reconversion entre les entreprises qui licencient pour faire face aux conséquences de la crise et celles qui recrutent à l’échelon local, notamment sur les métiers en tension et les métiers d’avenir liés à la transition environnementale ou numérique. La tuyauterie financière sera assurée par les Opco (à partir des ressources du FNE-Formation) et l’accompagnement des salariés en reconversion par les Associations Transition Pro (ATPro), les anciens Fongecif.

Les acteurs du CEP seront également mobilisés pour permettre aux salariés en transition de faire le point sur leur carrière. La mobilisation de tous les acteurs de terrain actifs sur le bassin d’emploi concerné nécessitera un modus operandi efficace afin de garantir leur coordination. A cet effet, le protocole Transitions Collectives prévoit la diffusion d’accords type GPEC, à destination des entreprises de moins de 300 salariés engagées dans le processus (celles de plus de 300 devront recourir à un accord GPEC classique), dont les modèles sont pour l’heure « en cours de rédaction », mais devraient être disponibles dès 2021 auprès des Direccte. La relation entre ATPro et Opco sur le terrain fera l’objet d’un « questions-réponses », là encore en cours d’élaboration. « Nous n’avons pas cherché à inventer de nouveaux outils : nous avons fait avec l’existant », explique-t-on au cabinet d’Élisabeth Borne. Le premier exercice des Transitions Collectives portera sur la période 2021-2023. Il doit permettre de financer des parcours de formation pouvant s’étaler jusqu’à un maximum de vingt-quatre mois.

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre