L’heure de la reprise a sonné. Une étude menée durant l’été pa le cabinet Robert Half auprès de 300 dirigeants français le confirme. Plus de la moitié d’entre eux (55 %) anticipent de nouveaux recrutements dans les prochains mois. Les motifs sous-jacents à cette intention forte sont de trois types. Pour plus d’un tiers des dirigeants (34 %), il s’agit de pourvoir enfin les postes laissés vacants et revenir ainsi au niveau des effectifs existants avant le déclenchement de la crise sanitaire. Pour un cinquième (21 %), ces recrutements sont des créations de postes jugés indispensables à la croissance de l’entreprise. Enfin, pour un tiers des répondants (34 %), ces recrutements s’inscrivent aussi dans le cadre d’une anticipation de croissance soutenue, mais qui va mobiliser les collaborateurs auparavant placés en chômage partiel.

Ce rebond spectaculaire des perspectives de recrutement reflète la progression de la confiance, constante depuis le début de l’année, parmi les dirigeants français. Une large majorité (65 %) se déclarent en effet « plus confiants » pour 2022 qu’ils ne l’étaient pour 2021. Une majorité plus réduite (48 %) invoque notamment la disponibilité de ressources financières et monétaires accrues pour justifier cette assurance retrouvée. L’étude de Robert Half note au demeurant que ce nouvel état du marché du recrutement rejaillit particulièrement sur les métiers les plus essentiels à la demande, tels que les profils financiers ou informatiques. Les candidats maîtrisant les compétences les plus demandées disposent ainsi de « réelles opportunités » pour satisfaire leurs aspirations.