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Le BTP espagnol demande au Gouvernement des accords pour faire venir des maçons de Pologne ou d'Équateur

Recrutement | publié le : 12.10.2022 | Lys Zohin

Construction site. Building site. Concrete foundation

Les entreprises de construction espagnoles sont inquiètes : du fait qu'elles ne trouvent pas de main-d'œuvre, elles ne peuvent pas exécuter certains travaux financés par les enveloppes d'aide européennes. Le pays risque donc de perdre ces subventions, dont l'essentiel est prévu sur 2023 et 2024, dans le but de dynamiser l'économie. C'est en tout cas ce qu'elles ont mis en avant pour demander de l'aide au Gouvernement. D'abord, un programme de formation urgente pour des jeunes motivés par les métiers du bâtiment, bien payés par rapport à d'autres secteurs, puisque selon les statistiques, le salaire annuel d'un maçon s'élève à 26 000 euros, bien plus que dans l'hôtellerie ou le nettoyage (tandis que le salaire moyen annuel est à 24 009 euros et le salaire mensuel minimum à 1 166 euros). Les jeunes ont en effet déserté le secteur depuis plusieurs années. Selon les statistiques officielles, alors qu'il y avait, en 2007, 345 000 jeunes de moins de 25 ans répertoriés à la Sécurité sociale comme travaillant dans la construction, l'an passé, ce chiffre était tombé à... 53 000. Mais surtout, dans l'immédiat, les patrons du BTP souhaitent que le pays mette en place des accords avec des pays comme la Pologne ou l'Équateur, pour pouvoir faire venir des ouvriers du bâtiment en nombre en Espagne. Mieux, ils veulent un système qui leur permettrait de recruter directement à l'étranger, par le biais, par exemple, d'une plateforme internationale d'offres d'emploi.

Auteur

  • Lys Zohin