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Génération Covid : priorité à la stabilité et à la qualité de l’environnement de travail

Recrutement | publié le : 24.02.2022 | Gilmar Sequeira Martins

Environnement de travail

Y a-t-il une "génération Covid" ? La troisième édition du baromètre JobTeaser, élaboré à partir de données recueillies auprès de 1 300 jeunes, permet en tout cas de cerner les singularités d’une cohorte marquée à plusieurs titres par les répercussions de l’épidémie. La situation de crise sanitaire a d’abord modifié, voire bouleversé, les parcours de formation initiale. Plus de la moitié des étudiants sondés (54 %) déclarent avoir dû modifier leurs projets et près de quatre sur dix (39 %) estiment que l’épidémie a affecté leur orientation professionnelle. Près d’un tiers (29 %) ont même complètement revu leur projet professionnel, qu’il s’agisse de la carrière envisagée ou du lieu de vie. Leur assurance face à l’avenir a aussi été affectée par les événements. Parmi les étudiants âgés de 18 à 25 ans, alors que moins de quatre sur dix s’estiment très confiants (38 %), ils sont plus de six sur dix (62 %) à se dire "moyennement" à "pas du tout" confiants. Contre toute attente, cet écart tend à augmenter après l’obtention du diplôme et selon sa nature : si 63 % des diplômés issus d’une école d’ingénieur se disent "très confiants", ce taux tombe à 37 % pour l’ensemble des jeunes diplômés, toutes formations confondues.

Pour autant et malgré ces inquiétudes quant à leur devenir professionnel, la qualité de l’environnement de travail et l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle figurent parmi les priorités. La qualité de l’environnement de travail est ainsi le troisième critère retenu pour choisir une entreprise et l’équilibre entre vie professionnelle et privée est jugé "important" par 61 % des étudiants. L’attitude face au télétravail mérite l’attention des recruteurs. Si les jeunes diplômés le plébiscitent puisque c’est un modèle "idéal" pour la moitié d’entre eux, il doit être dosé à bon escient. Pour une moitié de ceux ayant intégré la vie professionnelle depuis moins de deux ans, ce système peut occasionner des difficultés à l’intégration au sein de l’entreprise. Ce troisième baromètre pointe une autre caractéristique inhabituelle : l’aspiration à la stabilité. Parmi les jeunes diplômés, à peine plus d'un sur dix (11 %) déclare souhaiter changer régulièrement d’entreprise. Quant au statut de free-lance, il n’attire guère : à peine 9 % des étudiants et 6 % des jeunes diplômés envisagent de l’adopter.

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins