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Attirer et fidéliser les salariés en misant sur l’environnement de travail ?

Recrutement | publié le : 24.03.2022 | Gilmar Sequeira Martins

Environnement de travail

Recruter. Cette priorité se heurte à une pénurie parfois très forte. Sur quels leviers jouer pour réussir à attirer les meilleurs candidats… tout en gardant les collaborateurs appréciés ? Selon l’étude Poly (Recruit, Retain and Grow) divulguée le 21 mars, ce sont les entreprises misant sur les attentes de leurs futurs salariés qui réussiront le mieux. En France, 65 % des responsables sondés, soit 9 points de plus que la moyenne internationale, estiment que la mise en place de processus et de politique de travail hybride sont désormais indispensables pour conserver les collaborateurs et, a fortiori, pour en intégrer de nouveaux. Cette préoccupation est aussi particulièrement forte pour les entreprises de la zone Asie-Pacifique (60 %) ainsi que sur le continent américain (53 %).

Sa cause est maintenant très claire. En France, 58 % des entreprises sondées ont déclaré enregistrer des départs de collaborateurs plus importants depuis le début de la crise sanitaire, départs justifiés en premier lieu par l’approche du travail adoptée par leur firme. Les informations recueillies auprès de ces personnes font apparaître que plus d’un quart d’entre elles (27 %) ont trouvé ailleurs un poste leur convenant mieux ; que leur départ tient, dans presque deux cas sur dix (18 %), au fait qu’elles n’ont pas obtenu de leur employeur les conditions de flexibilité qu’elles souhaitaient et, pour près d’une personne sur dix (8 %), au fait qu’elles n’ont pas apprécié le mode sur lequel leur entreprise a géré la crise sanitaire.

L’étude relève par ailleurs l’importance croissante de la culture d’entreprise dans les fluctuations de la productivité. Plus de sept entreprises sur dix en France (71 %) ont vu leur productivité augmenter après l’adoption du travail hybride. Globalement, la progression globale se monte à un quart (27 %). L’étude souligne aussi que les technologies et les expériences offertes par les entreprises en donnent une image plus conforme aux attentes des candidats que ses locaux, pour 59 % des sondés en France et pour 64 % au global. Selon le rapport, plus des trois quarts (76 %) des entreprises françaises repensent leurs locaux en s’orientant vers des espaces plus ouverts, avec des zones dédiées à la collaboration, d’autres réservées aux activités silencieuses et une dernière catégorie pour la socialisation.

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins