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À Singapour, les robots remplacent de plus en plus la main-d'œuvre manquante

Recrutement | publié le : 01.06.2022 | Lys Zohin

Robotic arm serving coffee

Face à la pénurie de main-d'œuvre, les entreprises de la cité-État se tournent de plus en plus vers la robotisation pour combler les vides. C'est vrai aussi bien dans les bars que dans les bibliothèques et même sur les chantiers... Avant, Singapour s'appuyait largement sur une main-d'œuvre étrangère. Mais entre décembre 2019 et septembre 2021, leur nombre a chuté de plus 235 000 personnes, qui manquent donc à l'appel, selon les chiffres du ministère du Travail. Le tout en raison de la pandémie, qui a freiné les arrivées en bloquant les frontières. Seule solution, donc, faire appel à des robots, comme dans ce chantier de construction, où un engin à quatre pattes vérifie les parcelles de terre et de gravats pour établir la progression des travaux et envoie les informations à une salle de contrôle. Ou la bibliothèque nationale, qui a introduit deux robots qui peuvent lire les données de 100 000 livres, soit environ 30 % de la collection complète, afin de vérifier les emprunts d'ouvrages. Ou ce "barman" automatisé qui sert dans certains cafés et restaurant, là aussi, faute de main-d'œuvre humaine... Déjà, Singapour affichait un taux de robot par travailleur de 605 pour 10 000, en 2021, l'une des proportions les plus élevées au monde, selon le dernier rapport de la Fédération Internationale de la robotique. "Remplacer les effectifs par des solutions robotisées est un phénomène qui prend de l'ampleur, d'autant que la pénurie de main-d'œuvre qui résulte de la pandémie devrait durer", a d'ailleurs déclaré dans la presse Michael O’Connell, le directeur général de Gammon, le chantier qui utilise des robots pour vérifier la progression des travaux.

Auteur

  • Lys Zohin