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L'Observatoire des métiers du BTP se penche sur les compétences attendues face aux mutations du secteur

Gestion de l'emploi | publié le : 16.03.2021 | Gilmar Sequeira Martins

L’Observatoire des métiers du BTP a publié une étude sur l’impact des mutations du secteur sur les compétences. Les informations ont été structurées autour de quatre axes : l’identification et l’analyse des principales mutations à l’œuvre ; la caractérisation de ces mutations et l’évaluation de leur incidence (niveau d’occurrence, degré d’échéance et niveau d’impact) ; l'identification des métiers et compétences les plus concernés par ces mutations ainsi que la liste des certifications mobilisables ; enfin, la place des mobilités professionnelles pour faire face à ces mutations. L’étude établit un tour d’horizon des nombreuses évolutions à l’œuvre : transition numérique et énergétique, mutation économique, transformations sociétales.

L’étude incite les entreprises à mieux formaliser la mobilité interne des salariés, à étudier l’opportunité de créer de nouvelles certifications sur le métier de chef d’équipe et à développer l’offre de formation à distance pour les fonctions d’encadrement. S’agissant des dirigeants, elle leur conseille de développer leur réflexion stratégique, de développer la formation en situation de travail pour les salariés des métiers d’exécution, mais aussi de promouvoir et de mobiliser le CléA numérique pour accompagner les entreprises et les salariés du secteur afin de s’engager dans la transition digitale. L’étude souligne par ailleurs que les entreprises sont désormais très attendues sur la remontée d’informations en lien avec l’avancement des chantiers. Elle appelle donc au lancement d’un programme pour diffuser l’usage des outils numériques, tout en reconnaissant qu’il existe de manière générale un manque de culture digitale dans le secteur et que « la remontée d’information ne fait pas partie de la culture professionnelle des personnels exécutants ».

L'Observatoire a également publié une étude portant sur la reprise d’entreprise par les salariés. Elle déplore d’emblée que chaque année 43000 à 46000 entreprises pourraient cesser leur activité, faute de repreneurs, alors que 10000 structures au moins pourraient être reprises par un salarié. L’étude précise que 40% des entreprises à reprendre se situent en milieu rural. S’agissant des reprises, elle constate que 12% seulement sont le fait d’un ou plusieurs salariés, que 20% des repreneurs ont suivi une formation et qu’il faut en moyenne 12 à 18 moins pour effectuer une transmission dans de bonnes conditions.

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins