Selon l'étude réalisée par le spécialiste paie et RH SD Worx, avec Ipsos, concernant les conséquences de la pandémie sur les entreprises européennes, en France, 52 % des répondants estiment que la crise a eu un impact négatif sur les entreprises. Parmi leurs homologues européens, 56 % des Irlandais, 55 % des Autrichiens et 54 % des Suisses partagent cet avis. Les entreprises allemandes sont plus positives, avec quatre entreprises sur dix outre-Rhin seulement estimant que la pandémie a eu un impact négatif. Mais l'étude, menée auprès de 1 .382 employeurs répartis dans huit pays, dont 220 en France, montre également que presque 15 % des entreprises françaises considèrent qu'elles ont bénéficié d'un impact positif de la crise sanitaire sur leurs activités. De même, au niveau européen, ce serait également le cas pour une entreprise sur six. Au point que près d'un quart (23 %) des entreprises européennes (tous secteurs confondus) a développé son business et constaté une augmentation de son chiffre d'affaires depuis le début de la crise. Même si, en parallèle, près de la moitié d'entre elles (48 %) a accusé une baisse du chiffre d'affaires. Une tendance d'ailleurs très marquée en France, puisque plus d'une entreprise sur deux (58 %) est concernée par ce phénomène. Enfin, plus d'un tiers des entreprises françaises n'observent pas d’impact particulier de la crise du coronavirus sur leurs activités. En outre, les entreprises ayant participé à l’étude SD Worx ont déclaré, pour presque la moitié d'entre elles (49 %), avoir maintenu le niveau de leur masse salariale. Mais une entreprise sur trois (32  %) a tout de même dû recourir à des licenciements... Là aussi, la France est particulièrement touchée, avec presque une entreprise sur trois ayant licencié sur la période (29 %). Élément positif, près d'une entreprise sur cinq (19  %) a procédé à des embauches depuis le début de la pandémie. C'est toutefois le cas pour moins d'une entreprise sur six en France (13 %). Enfin, deux tiers (66 %) des entreprises françaises interrogées ont estimé que la pandémie avait particulièrement impacté le moral des collaborateurs (contre 51 % en moyenne en Europe).