La société mère de Facebook devrait, selon le Wall Street Journal, licencier une partie de ses effectifs, qui s'élèvent aujourd'hui à 87.000. Et ce, dès cette semaine. Si le nombre de licenciements est encore inconnu, ce serait cependant, selon les experts, la plus grosse vague qu'a connue la société depuis son lancement, il y a près de vingt ans, et surtout, la plus forte de la tech américaine, dépassant celle que met actuellement en place Twitter sous la houlette d'Elon Musk, même si en pourcentage des effectifs, elle serait moins dure. Les raisons sont à chercher dans la crise économique actuelle, qui bride la croissance des activités, fait dégringoler son cours de Bourse et obligerait ainsi Meta à réduire ses dépenses d'au moins 10%, selon les indications données en juin dernier par le fondateur et PDG, Mark Zuckerberg. D'autant qu'entre 2020 et 2021, en pleine pandémie et face à l'usage accru des outils fournis par la société, Meta avait embauché à tour de bras: 27.000 personnes pendant cette période, puis encore plus de 15.000 sur les neuf premiers mois de l'année 2022. En outre, le géant a dépensé beaucoup d'argent (15 milliards de dollars depuis le début 2021) pour le métavers, auquel Mark Zuckerberg croit dur comme fer, estimant que cet univers virtuel sera celui dans lequel les humains travailleront, s'amuseront, achèteront, bref, vivront dans les années à venir. Mais jusqu'à présent, la technique et le Reality Labs (la division de Meta chargée de mettre en place les outils de métavers) n'ont pas vraiment tenu leurs promesses.