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Les licenciements d'Amazon en Inde sont illégaux, selon les syndicats

Licenciements | publié le : 21.11.2022 | Lys Zohin

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Dans le cadre de ce qu'Amazon appelle "l'optimisation des effectifs", le géant du commerce en ligne a demandé à ses salariés en Inde de présenter leur démission d'ici le 30 novembre, faute de quoi ils seraient licenciés mais ne pourraient pas recevoir certains avantages prévus par un programme de "séparation volontaire". Reste que non seulement ces licenciements massifs ne sont pas "éthiques", mais en plus, ils contreviennent à la loi indienne, selon le syndicat de la tech, le Nascent Information Technology Employees Senate. En effet, la loi définit d'une part que, selon la clause sur les différends industriels de 1947, un employeur doit demander la permission au Gouvernement pour licencier massivement, permission accordée seulement après une réunion visant à entendre les arguments de l'employeur et des représentants des salariés ; et, de l'autre, que ce type d'action n'est possible que lorsque la continuité des activités de l'entreprise est en danger. Or, Amazon a pris l'initiative sans en référer aux autorités et son but est au contraire de poursuivre ses activités. "La loi indienne se place au-dessus de la politique d'Amazon, a conclu Harpreet Singh Saluja, le président du syndicat, qui entend bien défendre les droits des 100 000 salariés en Inde, qui travaillent sur plusieurs sites, à Bengalore, Chennai, Hyderabad et Mumbai, entre autres. Le nombre de licenciements prévus n'a pas été dévoilé, et, quelques jours avant l'annonce, la direction assurait encore à ses salariés que l'Inde était "une région sur laquelle Amazon comptait investir massivement"...

Auteur

  • Lys Zohin