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Les partenaires sociaux invités à négocier « à moyen terme » sur l'emploi et les compétences

Gestion de l'emploi | publié le : 10.03.2021 | Benjamin d'Alguerre

Emploi et compétences

Emploi et compétences

Crédit photo metamorworks - stock.adobe.com

Le 9 mars, Élisabeth Borne a réuni les organisations syndicales et patronales représentatives en vue de préparer la troisième Conférence du dialogue social prévue le 15 mars prochain et consacrée à la sortie de crise et à l’évolution des aides à l’embauche des jeunes.

Premier chantier, l’activité partielle. Comme l’a indiqué la ministre du Travail aux partenaires sociaux, le dispositif sera prolongé d’un mois et les règles actuelles de prise en charge s’appliqueront encore jusqu’à la fin du mois d’avril. Soit un reste à charge nul pour les entreprises des secteurs protégés comme le tourisme, la restauration, l’hôtellerie, l’événementiel ou le sport ; un reste à charge à 15% pour tous les autres domaines économiques et un maintien de l’indemnité des salariés en chômage partiel de 84% du salaire net.

Élisabeth Borne a également présenté aux partenaires sociaux un premier bilan des dispositifs du plan «1 jeune, 1 solution» (1,3 million de jeunes de moins de 26 ans ont été recrutés entre août et janvier en CDI ou CDD de plus de 3 mois ; 340000 demandes d’aide à l’embauche et 495000 demandes de prime à l’alternance ont été effectuées par les employeurs). Bien… mais peut mieux faire selon le ministère du Travail puisque la ministre a également dévoilé plusieurs scénarios d’amélioration des aides (arrêt, dégressivité ou prolongation en l’état) qui seront examinés et tranchés le 15 mars prochain.

Enfin, sur la crise elle-même, plusieurs concertations seront organisées dès la semaine prochaine, « pour préparer la levée progressive des restrictions sanitaires et adapter de manière pertinente le niveau de soutien aux entreprises dans la perspective de ces allégements ». Surtout, les partenaires sociaux ont été invités à engager une réflexion commune de moyen terme, sur les changements durables suite à la crise, notamment concernant l’évolution des emplois et des compétences. Un sujet qui rentre en partie en adéquation avec l’agenda social et économique « autonome » mis sur la table par Geoffroy Roux de Bézieux et le Medef qui prévoit notamment de discuter entre organisations syndicales et patronales de l’évaluation de la réforme du 5 mars 2018 de la formation ou de l’insertion professionnelle.

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre