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L’amélioration des conditions de travail facilite les recrutements (Dares)

ISRH | Gestion de l'emploi | publié le : 01.10.2021 |

FRANCE-HEALTH-VIRUS-CABARET-CULTURE-TOURISM

Photo d'illustration.

Crédit photo Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Dans une étude publiée le 1er octobre, la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail fait le point sur les relations entre difficultés de recrutement et taux de chômage.

Au deuxième trimestre 2021, la situation de l’emploi en Europe est revenue à son niveau d’avant crise sanitaire. La France ne fait ici pas exception : le taux de chômage s’établit à 8 % au deuxième trimestre 2021 contre 8,1 % fin 2019. La moyenne de la zone euro est de 7,5 %. S’agissant des difficultés de recrutement, la Dares relève là encore que « entre le 2e trimestre 2020 et le 2e trimestre 2021, la France revient exactement à la situation d’avant crise, fin 2019 ».

Pour autant, en regardant un peu plus en arrière la situation est différente : « De 2015 à 2019, la France se caractérise par […] une dégradation de la qualité de l’appariement sur le marché du travail », note la Dares qui estime que « cette dégradation est spécifique à la France et dans une moindre mesure à l’Espagne et à l’Italie » et qu’elle est « nettement plus limitée au Royaume-Uni et en Allemagne. »

La formation n’est pas directement en cause

Pour la Dares, « la forte poussée des tensions et l’apparition d’un désalignement inhabituel entre difficultés de recrutement et chômage en France sur ces cinq ans résultent moins d’un problème de formation, déjà existant, que d’un problème d’attractivité dans une trentaine de métiers ». Insister sur l’amélioration de la formation est donc bien nécessaire pour résoudre les problèmes structurels de compétence.

Mais, à l’heure actuelle, l’urgence est à « l’apaisement des difficultés de recrutement ». L’amélioration des conditions de travail, ainsi que la revalorisation des salaires dans certains métiers « pourraient » être des solutions, lance la Dares en conclusion de son étude.