Alors que l’application Moncompteformation a fêté son premier anniversaire le 21 novembre dernier, la Fédération de la formation professionnelle (FFP) vient de publier un guide destiné aux salariés et aux entreprises afin de les informer du sursis qui leur est offert pour transférer leurs anciens compteurs DIF sur leur compte personnel de formation (CPF). Initialement, la deadline était fixée au 31 décembre 2020, mais face au peu d’appétence constaté pour ce passage des droits d’un compteur à l’autre, l’exécutif a choisi de repousser l’échéance au 30 juin 2021.

Pour le monde de la formation, le jeu en vaut la chandelle puisque la moyenne des droits DIF non utilisés s’élève à près de 1.200 euros par titulaire d’un compteur. Une somme non négligeable vu les probables besoins en formation des individus et des entreprises lors de la sortie de crise. Encore faut-il connaître les modalités d'utilisation ce qui explique la sortie de ce fascicule édité par la FFP et adressé tant aux salariés qu’aux dirigeants d’entreprises et aux services ressources humaines. À charge pour ces derniers de faire descendre l’information jusqu’aux salariés.

Comment procéder ? D’abord, disposer du relevé de son compteur DIF. Pour cela, trois solutions : retrouver un bulletin de salaire de décembre 2014 ou de janvier 2015 (dernière mention du DIF sur les bulletins), se procurer une attestation DIF de son employeur ou son dernier certificat de travail et, ceci fait, ne reste plus qu’à se connecter à l’appli CPF (ou via le portail Moncompteformation). Il faut se rendre sur l’onglet « mes droits à la formation », cliquez sur « saisir mon Dif », transposer les heures de DIF en euros (à raison de 15 euros de l’heure, à arrondir au supérieur), enregistrer son solde et télécharger un justificatif.