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France Compétences a déjà consacré 7,2 milliards au financement de la formation

Formation | publié le : 28.06.2021 | Benjamin d'Alguerre

Après deux ans d’existence, France Compétences a tenu sa première assemblée générale le 24 juin. Cette première AG de l’organisme régulateur des fonds de la formation professionnelle, à laquelle participaient les membres titulaires et suppléments de son Conseil d’administration, les membres du comité de direction et les représentants d’autres institutions (ministères et organisations professionnelles ne faisant pas partie de sa gouvernance), a permis de saluer le travail accompli depuis 2019 par l’établissement public chargé de mettre en musique la réforme « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » du 5 septembre 2018, ainsi que « les dynamiques vertueuses » » de la réforme, comme par exemple le succès de l’apprentissage.

En deux ans d’activité, France compétences a notamment réparti 7,2 milliards d’euros en réassurant financièrement le système de la formation et de l’apprentissage ; émis presque 12.000 recommandations envers 175 branches professionnelles dans un objectif de convergence des prix des contrats d’apprentissage ; instruit en moyenne 200 dossiers par mois de demande d’enregistrement de certifications professionnelles; sélectionné et piloté 18 opérateurs régionaux chargés d’assurer le conseil en évolution professionnelle pour les actifs occupés ; reconnu 7 instances de labellisation habilitées à délivrer la certification Qualiopi ; publié plusieurs enquêtes et études visant à éclairer les acteurs du secteur de la formation.

À l’heure, cependant, où le système France Compétences montre ses limites – notamment financières puisque sa politique de financement « à enveloppes ouvertes » de l’apprentissage et du CPF pourrait le contraindre à finir l’année 2021 sur un déficit estimé entre 2,4 et 3 milliards d’euros – plusieurs administrateurs ont fait connaître leurs doléances quant aux mesures à prendre pour mieux faire fonctionner l’instance, notamment un renforcement du dialogue entre les branches professionnelles et l’établissement public, ou une place plus importante laissée aux organisations administratrices de l’instance absentes de son conseil d’administration.

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre