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Le secteur du courtage en assurances veut doper l’alternance

Apprentissage | publié le : 20.05.2021 | Benjamin d'Alguerre

Doper l’alternance dans le secteur du courtage en assurances, c’est l’objectif de la convention signée le 19 mai entre le syndicat des courtiers en assurances (Planète CSCA), l’Institut de formation de la profession de l’assurance (Ifpass), la Réunion des organismes d'assurance mutuelle (Roam), la fédération nationale des syndicats d'agents généraux (Agea) et la fédération des garanties et assurances affinitaires (FG2A) et Thibaut Guiluy, Haut-Commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises dans le cadre du dispositif « 1 jeune, 1 solution » lancé en juin dernier par le Gouvernement. Dans le secteur, qui compte environ 2.000 entreprises mais peine à attirer les jeunes, « le soutien à l’apprentissage doit être renforcé, car c’est un moyen rapide de constituer un vivier de jeunes talents à faire progresser au sein des cabinets de courtage et d’équilibrer la pyramide des âges », estime Planète CSCA.

Un premier « pacte de responsabilité » triennal portant sur la période 2016-2019 avait permis d’accroître les efforts en la matière. La branche, qui comptait 1.500 alternants en 2016, est parvenue à en former 3.500 en 2019. Au 31 décembre 2020, selon les chiffres de l’Opco Atlas, ils étaient 2.008 engagés dans un cycle d’alternance (1.767 en contrat d’apprentissage, 241 en contrat de professionnalisation) pour une population très majoritairement jeune (90%  ont moins de 26 ans) et féminine (56 % de femmes). Avec un taux de maintien dans l’emploi dans la branche à l’issue de l’alternance oscillant entre 10 % et 20 % selon les années. En 2020 et 2021, la mise en place puis le maintien des aides à l’embauche d’apprentis ont permis au secteur de conserver une bonne dynamique sur l’alternance.

Alors qu’un nouveau « pacte » triennal fixant un nouvel objectif de recrutement d’alternants doit être signé dans les prochaines semaines, la convention doit permettre d’impulser une nouvelle politique de branche. Avec deux outils principaux : la promotion de ce mode de formation auprès des acteurs du secteur, des jeunes, de leurs familles mais aussi des demandeurs d’emploi en reconversion (engagée dès le début 2021 avec la mise en ligne de la plateforme jassuremonfutur.fr), mais aussi d’un investissement dans la professionnalisation des tuteurs financée par l’Opco Atlas afin de mieux accompagner les alternants dans leur parcours en entreprise.  

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre