Dès la rentrée de septembre 2020, les apprentis suivant un cursus à l’international au titre du programme Erasmus+ pourront bénéficier de « mobilités hybrides ». Autrement dit, d’un programme mêlant un enseignement à distance en e-learning avec les centres de formation européens dans lesquels ils sont inscrits et des mobilités physiques dans le pays d’accueil « à une date ultérieure », qui dépendra des modalités du déconfinement dans l’Union européenne (UE) et de la date de la réouverture des frontières. « Ces mobilités hybrides préfigurent dès maintenant celles qui sont inscrites dans le prochain programme Erasmus+ 2021-2027. À la demande des agences nationales Erasmus+ et d’établissements porteurs de projets Erasmus+, la Commission européenne a offert cette flexibilité aux établissements dès l’automne 2020, pour leur permettre d’expérimenter ces nouveaux formats », précise l’Agence Erasmus +.

Erasmus+ a vu son financement renforcé par la Commission européenne puisque celle-ci, dans son plan de relance, a porté ses crédits à 24,6 milliards d’euros pour la séquence 2021-2027 (contre 21 milliards pour la précédente). Hors-UE, sont éligibles à ce programme les apprentis, entreprises et établissements situés en Norvège, au Liechtenstein, en Islande, en Macédoine du Nord, en Serbie et en Turquie. Seule inconnue : la situation au Royaume-Uni, qui doit donner sa réponse quant à la poursuite de ses investissements dans ce programme dans le courant de l’année 2020.