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Les étudiants inquiets sur l’emploi et partagés sur la technologie

Marché de l'emploi | publié le : 03.11.2021 | Gilmar Sequeira Martins

Malgré la reprise, l’inquiétude domine chez les étudiants. Près des trois quarts (71 %) appréhendent leur future entrée sur le marché de l’emploi, selon l’étude "l’avenir professionnel des étudiants, le métier de commercial et l’impact de la technologie", réalisée en septembre par OpinionWay pour HubSpot. Le sentiment le plus commun (30 %) est l’inquiétude, talonné par la crainte (27 %), soit déjà plus de la moitié de l’ensemble. Il faut encore y ajouter ceux qui se disent "perdus", qui représentent un quart des étudiants (26 %). Contre toute attente, une large majorité (73 %) estime que leur formation les "prépare bien" à leur entrée sur le marché du travail : près d’un cinquième (18 %) se déclare même "très bien" préparé et 55 % "assez bien". Il reste malgré tout 27 % des étudiants déclarant se sentir "mal préparés" à cette éventualité.

L’étude a aussi interrogé en parallèle des managers sur l’efficacité des formations actuelles. Ils se montrent moins enthousiastes que les étudiants puisque près de la moitié (49 %) estime que les cursus dispensés aux étudiants les préparent mal à leur futur premier emploi. Près d’un cinquième des managers (17 %) va même jusqu’à estimer que les formations actuelles préparent "très mal" les étudiants. A contrario, 51 % des managers estiment qu’elles préparent bien les étudiants et 10 % "très bien". Du côté des étudiants, si une large majorité estime que leurs parents (69 %) et leurs encadrants (67 %) ont conscience de leur difficulté à rejoindre une entreprise, ils sont moins nombreux (61 %) à percevoir une telle sollicitude de la part de leur école ou de leur université.

La crise sanitaire a modifié la vision des conditions de travail et de l’avenir. À une écrasante majorité (81 %), les étudiants déclarent qu’elle a eu un impact sur leurs études et leurs choix de carrière. Près de la moitié (47 %) déclare avoir rencontré des difficultés scolaires, en particulier pour suivre les cours (40 %), qui ont contraint une minorité (11 %) à redoubler une année. Leur attitude vis-à-vis de la technologie est très partagée : si 46 % estiment qu’elle permet une gestion plus souple de leur temps, une majorité (54 %) déclare qu’elle les contraint à se rendre disponibles en permanence. S’agissant des gains de temps, une majorité d’étudiants (51 %) estime que la technologie y contribue mais 49 % leur imputent aussi une accélération des rythmes de travail. Un point semble cependant plus consensuel : 64 % considèrent la technologie comme facilitant la formation des jeunes embauchés.

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins