L’Association pour l’emploi des cadres et l’Association nationale des DRH ont signé ce 11 mai un partenariat aux bénéfices des adhérents de l’ANDRH. Au programme, accompagnement à la mobilité, offres d’emploi plus visibles et études annuelles sur le marché du travail RH.
Les DRH seraient-ils comme les cordonniers, les plus mal chaussés ? Dans ce domaine comme dans d’autres, les généralités sont abusives, mais la convention de partenariat que l’ANDRH et l’Apec ont signé ce 11 mai permettra aux responsables RH à la recherche d’un poste, de bénéficier des services de l’Apec : conseils en recherche d’emploi, en évolution professionnelle et informations sur les marchés du travail au niveau local. Mais ce n’est pas la seule dimension de ce partenariat new look.
De l’avis des deux associations, cette signature officialise des relations déjà tissées avec de nombreux groupes locaux de l’ANDRH et donne une dimension nationale à une coopération établie de longue date. « Nos membres, et en particulier les responsables RH isolés ou les jeunes professionnels RH, pourront désormais bénéficier de façon privilégiée de l’expertise et des services de l’Apec sur tous les sujets au cœur de leurs préoccupations, pour leur organisation et pour eux-mêmes, que ce soit en matière de recrutement, carrières, mobilité… », indique Jean-Paul Charlez, le président de l’ANDRH, lui-même DRH du groupe Etam.
Des prestations à la demande
L’ANDRH pense surtout à ses membres isolés travaillant dans des entreprises de taille moyenne. « Ils auront la possibilité de bénéficier de prestations de l’Apec comme Votre potentiel marché, un service en ligne accompagné d’un entretien téléphonique avec un consultant, d’un bilan de compétences mais aussi d’ateliers individuels centrés sur l’évolution de carrière, l’utilisation des réseaux sociaux ou encore l’art de positionner son offre de service », précise Bénédicte Ravache, la secrétaire générale de l’ANDRH. Les DRH adhérents pourront également participer à des modules collectifs de formation, baptisés "Matinales", ou à des séminaires.
Ces propositions devraient recevoir un bon accueil de la part des 5000 adhérents de l’ANDRH, car elles sont issues de deux expérimentations effectuées en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d'Azur en 2015. Ces collaborations initiales entre les deux associations visaient à évaluer les besoins spécifiques des membres de l’ANDRH en matière de développement professionnel. A partir d’aujourd’hui, les 80 groupes locaux de l’ANDRH devraient travailler avec les délégations territoriales Apec pour déployer ce dispositif dans tout l’Hexagone.
