Basée à San Francisco, la start-up s'appelle BetterUp, et son nouveau, et premier chief impact officer, est... le prince Harry. Fondée en 2013, BetterUp propose des applis à ses 300 entreprises clientes, parmi lesquelles se trouvent Chevron et WarnerMedia, permettant aux salariés d'obtenir du coaching, du conseil et du mentorat, en vue d'améliorer leur santé mentale. Selon le site web de la société, Harry sera chargé de promouvoir la santé mentale et d'accroître le nombre de coaches et de clients. Si Harry a été embauché, c'est qu'il avait déjà fait appel aux services de BetterUp, a-t-il déclaré. « J'ai été mis en relation avec un super coach, qui m'a donné de très bons conseils et surtout, m'a offert une nouvelle façon de voir les choses », a expliqué le prince, qui n'a jamais fait mystère de ses difficultés psychologiques à la suite du décès de sa mère, la princesse Diana. « Je crois fermement que se concentrer sur la santé mentale permet de découvrir un potentiel que nous avons à l'intérieur de nous et que nous ignorons », a-t-il conclu. Alexi Robichaux, le co-fondateur et PDG de BetterUp, a, quant à lui, souligné le fait que la société "se trouve à un moment historique. Nous avons les moyens économiques, technologiques et scientifiques pour généraliser un impact mental positif et développer le potentiel humain. Nous devons repenser la façon dont nous fonctionnons, afin de combiner santé mentale et développement personnel d'une part, et performance d'autre part ». Alors que les salariés, un peu partout dans le monde, connaissent des difficultés psychologiques liées à la pandémie de coronavirus, la société BetterUp a le vent en poupe aux États-Unis. En février dernier, elle a levé 125 millions de dollars, et elle est valorisée à près de 2 milliards de dollars. Le prince Harry, qui travaille également avec la célèbre intervieweuse américaine Oprah Winfrey sur une série documentaire concernant la santé mentale, a déjà lancé plusieurs initiatives en créant notamment les Invictus Games, une plateforme pour les soldats et anciens combattants leur permettant d'utiliser le sport comme aide à leur remise sur pied mentale et physique. De même, il a lancé Sentebale, une ONG britannique dont le programme vise à améliorer la santé mentale et le bien-être des enfants et des jeunes affectés par le virus du Sida au Lesotho et au Botswana.