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50 % des salariés britanniques craignent de parler de leur santé mentale

RPS | publié le : 11.10.2021 | Lys Zohin

Santé mentale au travail

47 % des salariés britanniques déclarent ne pas vouloir parler honnêtement de leur santé mentale au travail, de peur que cela nuise à leur carrière.

Crédit photo Knut - stock.adobe.com

Selon une étude menée par MHR, l'éditeur de solutions et de logiciels RH, 47 % des salariés britanniques déclarent ne pas vouloir parler honnêtement de leur santé mentale au travail, de peur que cela nuise à leur carrière. Le nombre de salariés qui prennent des jours de congé pour des raisons liées à leur santé mentale a également augmenté de 16 % ces derniers mois. Ils sont ainsi 35 % à l'avoir fait en 2021, contre 31 % en 2020. Et cela alors que, parallèlement, les entreprises ont elles aussi accru les mesures en place, dont des formations aux premiers secours en matière de santé mentale (de 26 %). Autant dire, comme le fait MHR, que cet investissement pour soutenir les salariés n'a pas eu les effets désirés, pas plus que les hotlines ou l'accès à des personnels spécialisés en santé mentale... Jeanette Wheeler, spécialiste RH à MHR, qui s'est réjouie des actions prises par les employeurs, explique les craintes des salariés par le fait que les a priori autour de la santé mentale sont encore très présents dans le monde du travail. "Les résultats de notre enquête ne peuvent qu'encourager les DRH et les managers à réévaluer leur approche en matière de santé mentale des équipes, et à s'assurer qu'un collaborateur qui a besoin de temps pour gérer ce type de problème ne craint pas de l'admettre auprès des ressources humaines", ajoute-t-elle. Parmi les mesures à prendre, elle incite les entreprises à se doter d'espaces sûrs, au sein des organisations, où des échanges sur la santé mentale peuvent avoir lieu. Et, bien sûr, elle insiste sur un changement de culture dans les organisations, à commencer par les conditions de travail qu'il faut améliorer et la pression qu'il faut abaisser, pour faire en sorte que les salariés, après la pandémie, s'adaptent graduellement et voient le retour sur le lieu de travail comme une période de transition.


 

Auteur

  • Lys Zohin