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Quarante-cinq branches attendues sur la revalorisation des minimas conventionnels

Conditions de travail | publié le : 21.09.2021 | Benjamin d’Alguerre

L’agenda social risque d’être bousculé dans les branches depuis les appels successifs de Jean Castex et d’Élisabeth Borne à engager des négociations visant à revaloriser les minimas conventionnels inférieurs au Smic. Si les secteurs employant les métiers identifiés comme appartenant à la « deuxième ligne » durant la pandémie constituent les objectifs principaux de cette oukaze gouvernementale (grande distribution, nettoyage, agro-alimentaire, transports…), ce sont au total quarante-cinq branches qui sont concernées par cette injonction à donner un coup de pouce aux rémunérations plancher conventionnelles. « Cette situation est récente et liée à la revalorisation du Smic au 1er janvier pour vingt-cinq d’entre elles. Pour les autres, cette situation est plus ancienne (absence de longue date de négociation dans la branche ou absence d’accord entre les partenaires sociaux) », explique le ministère du Travail.

Les représentants de toutes ces branches seront reçus par le ministère du Travail d’ici novembre et une « réunion de bilan » avec toutes les organisations sociales interprofessionnelles se tiendra à la fin de ce mois.

Une attention toute particulière est cependant accordée au secteur des cafés, hôtels et restaurants, dont les représentants se sont entretenus avec Élisabeth Borne vendredi 17 septembre. D’eux, la ministre attend « une feuille de route et un calendrier » d’ici à la fin de l’année pour imaginer des pistes de revalorisation des rémunérations des salariés de la branche. Certains professionnels de la restauration demandent déjà la suppression du « service compris » et la réinstauration du « 15 % de service », une majoration correspondant à la part de toute commande revenant de droit au serveur pour améliorer les conditions de salaire des personnels de salle.

Auteur

  • Benjamin d’Alguerre