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L'automatisation, principal facteur d'évolution de l'emploi à cinq ans

ISRH | Conditions de travail | publié le : 04.06.2020 | Nathalie Tran

Près de la moitié des personnes travaillant dans la communication et les médias s’attendent à ce que l’automatisation ait un impact fort dans les cinq prochaines années.

Crédit photo putilov_denis/Adobe Stock

44 % des salariés pensent que l’automatisation va profondément influencer l’emploi, c’est-à-dire que leur métier disparaîtra ou sera complètement transformé dans les cinq années à venir, selon une enquête réalisée par l’Observatoire des métiers du futur, auprès de 300 actifs issus de 60 secteurs d’activité. Parmi ces sondés, 31 % prévoient un fort impact affectant plus de 25 % de leurs collègues, tandis que 32 % l’estiment au contraire plus faible (moins de 10 % des salariés concernés). L’étude met cependant en avant des différences sectorielles. Ainsi, près de la moitié des personnes interrogées travaillant dans la communication et les médias s’attendent à ce que l’automatisation ait un impact fort dans les cinq prochaines années. Idem pour les salariés de l’industrie bancaire, qui estiment à 41 % que l’automatisation concernera plus de 25 % des personnes de leur secteur. Pour l’ensemble des répondants, l’évolution des habitudes de consommation (16 %) et la pénurie de compétences (14 %) n’arrivent qu’en deuxième et troisième positions des facteurs d’évolution de l’emploi de demain. Interrogés sur les compétences digitales et/ou les savoir-être nécessaires pour faire face aux enjeux à venir, les salariés se montrent partagés : 49 % pensent que leurs collègues ne possèdent pas les compétences digitales requises. Ils sont toutefois plus positifs en ce qui concerne les soft skills : seuls 32 % considèrent que leurs collègues ne les maîtrisent pas. Pour acquérir de nouvelles compétences, les salariés ont majoritairement recours au digital. Ils sont 78 % à déclarer avoir suivi au moins un cours en ligne au cours de l’année écoulée (Mooc, webinar, e-learning…). Plus de la moitié des participants (56 %) considèrent que ces formations les préparent bien pour l’avenir. Les 28 % qui pensent le contraire sont majoritairement ceux qui ont suivi des cours en présentiel (67 %).

Auteur

  • Nathalie Tran