Exceptionnelle avant mars 2020, la "visio" fait désormais partie du quotidien et… elle va rester. C’est le constat clef de l’étude menée pour Pexip fin 2021 auprès de grandes entreprises françaises et internationales. Près des trois quarts (71 %) des répondants utilisent la visioconférence au quotidien, sans que ce soit une décision contrainte par les conditions sanitaires. Mieux encore : la généralisation de cette pratique est vue d’un bon œil par les dirigeants : plus de 9 chefs d’entreprise sur dix (91 %) se disent d’accord ou tout à fait d’accord lorsqu’ils doivent se prononcer sur le caractère globalement positif de cette situation. Seule une fraction très minoritaire (2 %) indique avoir une expérience globale négative de la massification de l’usage de la visioconférence. Il semble par ailleurs que les participants soient de moins en moins enclins à débrancher la caméra comme c’était le cas au début de la crise sanitaire. Plus des trois quarts (77 %) des participants ont désormais leur caméra branchée durant ces phases d’échanges.

L’étude note aussi que la visioconférence est devenue un facteur favorisant l’engagement des collaborateurs à distance. Plus de la moitié des dirigeants d’entreprises (61 %) ne note en effet "aucune différence" dans le niveau d’engagement lors des réunions entre les participants à distance ou en présentiel. De même, ils estiment que les participants expriment leur point de vue de la même manière, qu’ils soient sur site ou à distance. Le mouvement est déjà si bien ancré que la moitié des dirigeants (48 %) n’exprime plus de préférence quant à son mode de participation à des réunions. S’agissant de la cohésion et de l’esprit d’équipe, plus de huit répondants sur dix (81 %) estiment que la visioconférence se montre largement plus efficace que le courrier électronique ou le chat. Seule ombre au tableau : l’efficacité des réunions hybrides, qui pourrait être améliorée. Quatre répondants sur dix estiment en effet qu’une marge de progression existe dans ce domaine. Un paramètre qu’il convient cependant de tempérer puisque la moitié des sondés (47 %) signale sa difficulté à accéder aux réunions, faute de connexion ou de débit suffisant.