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Un lanceur d'alerte irlandais poursuit son employeur pour mise au placard

Conditions de travail | publié le : 09.12.2022 | Lys Zohin

Un lanceur d'alerte irlandais poursuit son employeur pour mise au placard

Un lanceur d'alerte irlandais poursuit son employeur pour mise au placard.

Crédit photo dusanpetkovic1/Adobe Stock

Il arrive à son bureau, lit le journal, parfois les quelques e-mails qu'il reçoit encore, prend un sandwich à midi, se promène un peu l'après-midi, puis rentre chez lui. Tout cela pour un salaire confortable, de... 121.000 euros annuels! Mais Dermot Alastair Mills, spécialiste de la finance au service comptabilité des chemins de fer irlandais, ne supporte plus cette situation et lance des poursuites contre son employeur, Irish Rail. Car selon lui, s'il n'a aucun travail à faire, c'est que cette mise au placard résulte d'une alerte qu'il a lancé en 2014, concernant des irrégularités dans la comptabilité de la société des chemins de fer irlandais. De fait, c'est après cette initiative que plus aucune tâche ne lui a été confiée. « Si j'avais au moins du travail pour un jour par semaine, je serais ravi », a-t-il déclaré devant la Commission des relations au travail lors d'une audience. L'Irlande, comme les autres pays de l'Union européenne, a transposé la directive européenne de 2019 sur la protection des lanceurs d'alerte, et les salariés qui prennent l'initiative d'une « divulgation protégée » sont par définition protégés. Cela implique qu'ils ne doivent pas être maltraités au travail ni perdre leur emploi en raison de leur action.

Auteur

  • Lys Zohin