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Vers un "forfait télétravail" de 600 euros par an ?

Télétravail | publié le : 18.11.2021 | Benjamin d'Alguerre

Une allocation annuelle permettant aux télétravailleurs d’accéder à des espaces de coworking ? L’idée trottait dans la tête de l’association France tiers lieux, chargée de valoriser ces espaces de travail et de formation "hors de l’entreprise et du domicile" depuis quelques années et figurait même dans son rapport 2021 remis en octobre dernier à Jean Castex. Cette proposition pourrait cependant se retrouver bientôt gravée dans le marbre de la loi puisque, le 17 novembre 2021, la députée Frédérique Lardet (LREM, Haute-Savoie) déposait une proposition de loi visant à créer un "titre télétravail", sur le modèle du titre (ou du forfait) mobilité permettant aux travailleurs à domicile d’accéder à un "télécentre" lui permettant de télétravailler ailleurs qu’à son domicile ou de prendre en charge un certain nombre de frais liés au télétravail.

"Depuis la crise sanitaire de la Covid-19, la flexibilité du travail est devenue un sujet majeur du quotidien. Parmi les transformations qui se sont opérées pendant les confinements successifs, la plus grande est sans conteste le télétravail. Toutefois, lors de son déploiement, de nombreuses limites ont pu être mises en évidence : risques psychosociaux, perte de créativité, augmentation des maladies professionnelles, troubles du sommeil et troubles alimentaires", explique la parlementaire dans l’exposé de son texte.

Selon la proposition de loi, ce "forfait télétravail" prendrait la forme d’une allocation forfaitaire annuelle de 600 euros prise en charge (tout ou partie) par l’employeur et défiscalisée.  "L’employeur délivrerait par la suite une solution de paiement spécifique, dématérialisée et prépayée émise par une entreprise spécialisée pour permettre au salarié de procéder au règlement des frais engagés dans le cadre du télétravail. Le cadrage des "frais générés par le télétravail" serait aussi bien ouvert aux frais avancés chez soi dans le cadre du télétravail qu'aux frais induits par l’accès aux télécentres", ajoute la députée.

Auteur

  • Benjamin d'Alguerre