La ministre du Travail a indiqué dimanche que le retour un jour par semaine sera autorisé à compter du 7 janvier… si la situation sanitaire l’autorise. Elle a appuyé sa déclaration sur le souhait de « six salariés sur dix » de revenir « un jour par semaine au bureau ». Elle a ajouté que « le télétravail constitue une révolution durable » et que c’était « un outil important pour lutter contre l’épidémie », citant l’étude du professeur Arnaud Fontanet selon laquelle ce mode d’organisation réduit de 30% les risques de contamination. Cette évolution dans l’organisation du télétravail correspond à ce qui avait été présenté aux partenaires sociaux au début de la semaine dernière, à l’exception de la date qui avait été initialement fixée début janvier. Entre-temps, l’arrêt de la baisse des cas positifs et leur augmentation ont changé la donne.

La décision finale reviendra à un conseil de défense prévu le 30 décembre. L’échéance suivante serait le 20 janvier, date prévue pour la réouverture des entreprises fermées administrativement. Si tel est le cas, ce sera alors aux entreprises de fixer le nombre de jours sur site dans le cadre d’une organisation en télétravail, à partir du cadre fixé par l’accord national interprofessionnel sur le télétravail conclu par les partenaires sociaux, à l’exception de la CGT, le 26 novembre. L’augmentation des cas positifs et l’apparition en Grande-Bretagne d’une souche nouvelle de la Covid, plus contagieuse que la précédente, fait cependant peser un risque sur ce calendrier.