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Seule une entreprise sur deux mesure le bien-être des collaborateurs en télétravail

ISRH | Télétravail | publié le : 11.06.2020 | Nathalie Tran

Près d'un salarié sur deux déclare que son bureau à domicile n'est pas confortable.

Crédit photo andranik123/Adobe Stock

Alors que près de 90 % (89,2 %) des salariés aimeraient pouvoir faire davantage de télétravail, régulièrement (45,9 %) ou occasionnellement (43,2 %), et que 57,9 % des décideurs déclarent que leur entreprise va s’engager vers plus de home office, la question de l’amélioration de la QVTT (qualité de vie en télétravail) se pose. Interrogées sur le sujet par Kandu, une start-up française qui accompagne les entreprises dans l’amélioration du confort de leurs espaces intérieurs, seules 54,1 % d’entre elles ont mis en place des indicateurs pour suivre le bien-être des collaborateurs en télétravail. Parmi elles, 35,1% ont retenu trois critères : le vécu et le ressenti des salariés ; le suivi des missions et la gestion du temps ; la mise en place et le bon fonctionnement des outils. Le confort physique et l’aménagement du bureau à la maison n’arrivent, quant à eux, qu’à la quatrième place des critères suivis par les entreprises, avec 29,7 % des réponses. Or près d’un salarié sur deux (47,9 %) déclare que son bureau à domicile n’est pas du tout (18,9 %) ou pas vraiment (27 %) confortable, et 62,2 % des sondés déplorent que leur chaise de bureau n’est pas du tout (40,5 %) ou pas vraiment (21,6 %) adaptée au télétravail.

Lors des entretiens menés par Kandu, certains décideurs déclarent que des négociations sur le sujet se profilent et parlent de « subventions à décider » ou de « participation financière à l’équipement ». Le développement du télétravail devrait, par ailleurs, s’accompagner de plus de flex office et de bureaux redéfinis comme des lieux de rencontre. En ce qui concerne leur retour au bureau, sept salariés sur dix (70,3 %) aimeraient que la situation soit l’occasion de changements dans l’organisation des espaces de travail. Mais seule une entreprise sur dix (10,5 %) a prévu de profiter de la période, où les bureaux restent vides, pour effectuer des aménagements ou des travaux plus importants. Notamment, moins d’un quart (23,7%) des décideurs interrogés indiquent que leur entreprise a prévu de prendre des mesures particulières concernant la qualité de l’air des espaces intérieurs de travail.

Étude réalisée sur la base de 25 entretiens téléphoniques entre le 11 mai et le 22 mai 2020 et d’un sondage en ligne entre le 20 mai et le 4 juin 2020 auprès de 75 salariés, dont 38 décideurs.

Auteur

  • Nathalie Tran