L’Observatoire Future of Work 2021, réalisé par IDC auprès de 200 directeurs métiers ou responsables informatiques, indique que dans 80 % des cas, les entreprises ont favorisé le télétravail et continuent sur la même voie. Le retour au schéma prévalant avant la crise sanitaire semble difficile à réaliser. Près de la moitié des responsables métiers (49 %) affirment déjà disposer de plus de flexibilité dans leurs horaires de travail. Ils sont presque aussi nombreux (44 %) à postuler que les réunions virtuelles remplaceront les déplacements. Les réponses des responsables informatiques sont plus contrastées. S’ils sont moins nombreux (35 %) à estimer avoir plus de flexibilité dans leurs horaires de travail, ils sont en revanche plus enclins (63 %) à voir les réunions à distance remplacer les déplacements. Globalement et tous publics confondus, la moitié des sondés affirme que leur société prévoit de réaménager ses bureaux, avec des espaces facilitant les réunions à distance afin de répondre à l’hybridation du monde du travail.

Le mouvement semble d’autant plus engagé que la moitié (49 %) des sondés déclare que leur entreprise a conclu un nouvel accord sur le télétravail, un quart (25 %) qu’un tel accord devrait être signé avant la fin 2021. Un dixième des répondants précisent cependant qu’une telle éventualité est prévue après la fin de l’année. Pour un cinquième (19 %) d’entre eux, une telle initiative n’est pas prévue au sein de leur organisation. Dans les entreprises encore rétives au monde d’organisation hybride, 38 % des sondés citent comme principal frein la réticence des équipes managériales. Cet obstacle est présent aussi dans les entreprises où le télétravail à déjà droit de cité. Pour 32 % des répondants qui y exercent leur activité, l’équipe de direction est citée comme principal frein à la mise en place du télétravail.