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Au Royaume-Uni, un tiers des salariés déclarent vouloir démissionner si l'employeur ne propose pas de télétravail

Télétravail | publié le : 27.05.2021 | Lys Zohin

Seul un salarié sur cinq déclare préférer travailler principalement au bureau à l'avenir.

Crédit photo LIGHTFIELD STUDIOS/Halfpoint/Adobe Stock

Selon une étude réalisée par le cabinet de consulting britannique Barnett Waddingham, les salariés se sont habitués au télétravail et veulent se voir offrir la possibilité de continuer, à plein temps ou non, alors que les activités en présentiel peuvent reprendre outre-Manche. Et si l'employeur fait la sourde oreille, ils sont un tiers au total à déclarer qu'ils chercheront un autre emploi.... Ainsi, près d'un quart des répondants (23%) ont indiqué que si l'employeur ne permet pas une certaine flexibilité dans les modes de travail, ils en parleront au senior management pour plaider leur cause. Et si rien ne se concrétise, ils chercheront un emploi ailleurs. Tandis que 11% d'entre eux n'ont pas l'intention de négocier avec leur employeur : si le télétravail n'est pas à l'ordre du jour, ils démissionneront d'emblée. Selon les données récoltées lors de l'enquête, seul un salarié sur cinq déclare préférer travailler principalement au bureau à l'avenir. La plupart des répondants privilégient au contraire un système hybride, avec une grande partie de télétravail et un peu de temps passé dans les locaux de l'entreprise chaque semaine. Les salariés à plein temps qui ont travaillé chez eux pendant la pandémie sont ceux qui sont les plus enclins à préférer le télétravail, au moins partiel. Et 12% d'entre eux déclarent vouloir être à 100% en télétravail, tandis qu'une proportion quasi similaire (10%) préfère au contraire rejoindre le bureau pour y travailler à temps plein.

Auteur

  • Lys Zohin