logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Un accord dépendance en cours de signature chez Axa

WK-RH, 15/05/09 | Protection Sociale | publié le : 15.05.2009 |

Image

Un accord sur une garantie dépendance obligatoire est à la signature chez Axa. Les cotisations seront supportées à 50 % par l’entreprise.

 

Après une négociation marathon de plus d’un an, les syndicats et la direction d’Axa viennent de formaliser un accord portant sur une garantie dépendance pour les 24 000 salariés de l’entreprise. La CFDT, la CFE-CGC, la CFTC et l’Unsa ont déjà paraphé le texte tandis que FO s’est prononcée contre. La CGT doit encore se déterminer.
L’accord prévoit une garantie dépendance obligatoire. Les cotisations sont supportées à hauteur de 50 % par l’entreprise. « Pour les salariés, le coût est mesuré, indique Daniel Kayat, coordinateur syndical national CFDT du groupe. Il est de l’ordre de 3 euros par mois pour un salaire moyen. » Pour Axa, l’effort est conséquent. « Cela fait partie de notre politique de rémunération globale », indique Didier Aujoux, directeur finance et analyse ressources humaines chez Axa France. En outre, cet accord est un bon exemple des liens étroits entre les offres commerciales et la politique RH menée par l'entreprise. « Nous proposons à nos collaborateurs les contrats que nous commercialisons auprès de nos entreprises clientes qui peuvent ainsi mesurer son impact réel et le bien fondé du produit au travers de notre expérience », ajoute Didier Aujoux.

Rente mensuelle de 400 euros

Le texte prévoit notamment le versement d’une rente mensuelle de 400 euros en cas de dépendance totale du bénéficiaire. Les salariés totalisant au moins 8 mois d’ancienneté qui quittent l’entreprise pourront continuer à bénéficier de manière facultative de la garantie.
« Les droits des futurs salariés sont pris en compte, précise Daniel Kayat. Nous avons défendu l’idée qu’un contrat dépendance devait aussi couvrir le grand âge. » Le retraité pourra ainsi continuer à abonder la garantie rente qui le couvrait lorsqu’il était dans l’entreprise. Si le salarié en rupture de contrat ne veut plus souscrire, il gardera néanmoins le capital accumulé qui lui sera versé en cas de dépendance. 

 

5e risque de la Sécurité sociale

« Le principe de cet accord repose sur la mutualisation, explique Daniel Kayat. C’est aussi la position que nous défendons au niveau national dans le cadre de la création du 5e risque de la Sécurité sociale ».
Selon la CFDT, l’accord a été amélioré lors des neuf dernières séances de négociation. « Au départ, détaille le responsable de la CFDT, la direction a présenté un produit de pure capitalisation. Il a fallu six mois de discussions pour qu’elle accepte de réfléchir à une formule mutualisée.  » De plus, le texte d’origine ne prévoyait pas une poursuite de la garantie dépendance après le départ du salarié de l’entreprise.

 

P.S.