Des précautions simples sont à prendre pour protéger les salariés exposés à la canicule. Le “coup de chaleur” reste le risque le plus grave.
Le "coup de chaleur” ? C’est le risque le plus grave lié à la canicule. Se traduisant, dans un premier temps, par des maux de tête, de la fatigue et des étourdissements, cette élévation de la température du corps au delà de 40,6 °C peut, si elle n’est pas traitée rapidement par refroidissant de la personne, être mortelle. Le "coup de chaleur” est fatal dans 15 % à 25 % des cas, selon des estimations de l’INRS. Chaque année, une dizaine de salariés perdent ainsi la vie.
Salariés exposés
Les plus exposés sont généralement des hommes, âgés de 33 à 63 ans, évoluant dans les secteurs du BTP, de la restauration, du transport ou du nettoiement. Les conditions de travail, la pénibilité du métier exercé et les facteurs individuels (âge, poids, régime alimentaire, prise de médicaments) sont des éléments aggravants.
Revoir l'organisation du travail
Au travail, la première des précautions consiste à se protéger du soleil et à s'hydrater. Autres recommandations : privilégier - quand elles existent - les aides mécaniques à la manutention et prendre garde à son alimentation en évitant les boissons alcoolisées et les repas trop caloriques.
Pour les métiers les plus exposés, les employeurs sont invités à revoir l’organisation du travail, en privilégiant les plages du matin, en augmentant la fréquence des pauses voire en favorisant la prise de jours de RTT. Rappelons que les entreprises doivent mettre à dispostion des salariés de l'eau potable et fraîche. Elles sont surtout tenues à une obligation de résultat en matière de santé et de sécurité de leurs salariés.
J-F. Rio