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Pour 41 % des salariés, l'avantage principal du bureau est l'échange (Fondation Jean-Jaurès/Ifop)

Organisation du travail | publié le : 04.05.2021 | Gilmar Sequeira Martins

Quel sort réserve le futur au lieu de travail ? C’est l’objet de l’enquête menée en mars auprès d’un échantillon de 1.000 personnes représentatives de la population par la Fondation Jean-Jaurès et le cabinet de conseil Selkis avec l’Ifop. Il en ressort en premier lieu que 60 % des salariés travaillent en permanence ou au moins une partie du temps dans un bureau. Un cinquième (21 %) effectue ses tâches dans un open space, proportion qui connaît son maximum en Île-de-France (34 %) et son minimum en région (18 %). Un sixième (16 %) des salariés travaille déjà en flex office, soit 10 % de cette catégorie de travailleurs.

S’agissant de la relation entre le lieu de travail et leur santé, 38 % des salariés ayant un bureau attitré estiment que cette configuration a une influence positive sur leur santé. Parmi ceux qui n’en ont pas, 36 % considèrent que cette situation a une influence négative sur leur état de santé. Facteur plus déterminant encore pour le futur, une très large majorité (67 %) des moins de 35 ans pense que la configuration de leur espace de travail a une influence sur leur santé. Interrogés sur les inconvénients de la vie de bureau, un tiers des salariés place en tête l’obligation de présence lorsqu’elle n’est pas nécessaire. Inversement, 41 % des salariés travaillant dans un bureau considèrent que l’avantage principal de cette situation réside dans la possibilité d’échanger avec ses collègues.

À noter qu’un cinquième (20 %) des salariés estime que les fonctions ou les postes qui peuvent s’exercer à distance sont « moins importants » que ceux qui s’exercent en présentiel. S’agissant de la répartition des frais liés au télétravail, une écrasante majorité (81 %) des salariés trouve « normal » que l’employeur fournisse le matériel en cas de généralisation du télétravail et que les postes devenus inutiles, faute de présence sur le lieu de travail, soient supprimés. Plus de la moitié de ceux qui ont déjà télétravaillé pendant la crise sanitaire estime qu’à l’avenir la moitié de leur temps de travail s’effectuera au bureau et l’autre en télétravail.

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins