Des salles spécialement aménagées pour des réunions hybrides vont-elles voir le jour bientôt ? C’est en tout cas la conviction que partagent plus d’un tiers (37 %) des Français selon un sondage de OnePoll réalisé auprès de 1.500 personnes en France, en Italie et aux Pays-Bas, pour le compte de Citrix. Ils sont presque aussi nombreux à envisager l’arrivée de meubles flexibles (30 %) et d’espaces modulables (29 %). Interrogés sur les dispositions que vont prendre les entreprises au fur et à mesure que s’allégeront les restrictions sanitaires, plus d’un tiers (35 %) des répondants, mais aussi près de la moitié (48 %) des 18-24 ans, estiment que les entreprises vont investir plus fortement dans la création d’un environnement de travail hybride adapté. La flexibilité des bureaux va se répandre pour un quart d’entre eux (26 %), qui estiment qu’un même espace va être utilisé pour remplir différentes fonctions, voire même que des locaux seront loués à des tiers.

Une faible minorité (15 %) estime que des bureaux pourront être convertis en logements résidentiels. Une minorité encore plus réduite (11 %) envisage un scénario plus poussé avec des entreprises fermant toutes leurs filiales locales pour ne garder que les locaux de leur siège social. Dans la droite ligne de ces considérations, presque un tiers des sondés (29 %) estime que les sociétés vont multiplier les espaces dédiés aux interactions sociales entre collaborateurs, un avis encore plus partagé parmi les 18-24 ans (30 %) et surtout les 25-34 ans (40 %). S’ils semblent disposer à s’engager dans un futur assez novateur, les Français restent malgré tout peu réceptifs à des innovations technologiques majeures. Le virage de l’intelligence artificielle ou des réunions par hologramme suscitent encore bien peu d’enthousiasme. À peine un Français sur dix (11 %) estime que la réalité virtuelle aura sa place dans les bureaux du futur et 12 % seulement envisagent des réunions avec des hologrammes.