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Le retour à une vie de bureau… différente (étude Sharp)

Organisation du travail | publié le : 06.10.2021 | Gilmar Sequeira Martins

L’évolution du bureau comme condition du retour des salariés en entreprise ? C’est la conclusion vers laquelle incline l’étude de l’enquête menée par Censuswide pour Sharp auprès de plus de 6.000 salariés de PME situées en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne, aux Pays-Bas, en Suède, en Italie et en Pologne. Près des trois cinquièmes des sondés (58 %) indiquent en effet que travailler dans un « environnement professionnel dynamique » est devenu un critère primordial. En parallèle, plus de la moitié des salariés (55 %) considèrent comme important la possibilité de rencontrer et de travailler au plus près de leurs collègues. S’agissant de l’évolution des modes de travail, les options majoritaires diffèrent selon les pays. Les salariés espagnols et néerlandais se montrent les plus favorables au télétravail à temps plein alors que les Italiens et les Polonais sont les plus enclins à privilégier le travail à temps plein en présentiel.

Chez les jeunes salariés, âgés de 21 à 30 ans, le télétravail a été perçu comme un mode d’activité plus productif (51 %) et deux tiers d’entre eux estime que cela leur a apporté plus de flexibilité pour adapter leur travail à leur vie personnelle. L’impact du télétravail contraint du fait de la crise sanitaire a eu des répercussions différentes selon les pays, entraînant une diversité des attentes. Alors que la capacité à rencontrer et travailler à proximité de collègues revêt une forte importance en France selon 87 % des sondés, les Polonais (71% ) et les Britanniques (63 %) estiment que le plus important est de pouvoir travailler avec des horaires flexibles.

Parmi les jeunes salariés, âgés de 21 à 30 ans, les attentes sont encore plus marquées. Quatre sur dix attendent que leur employeur propose des horaires de travail flexibles. Une large majorité (58 %) aimerait même désormais pouvoir fixer ses propres horaires. Quant à l’attachement au lieu de travail, il n’est plus le même qu’avant la crise sanitaire puisque deux tiers des jeunes salariés (66 %) estiment aujourd’hui plus importante la possibilité de travailler depuis n’importe quel emplacement. Plus d’un tiers d’entre eux (36 %) estiment que les employeurs devraient investir dans un environnement de travail sain à domicile en fournissant notamment un bureau approprié, une chaise et d’autres équipements appropriés. Ils sont presque aussi nombreux (31 %) à souhaiter disposer d’un soutien en matière de santé mentale.

 

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins