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Les nouvelles restrictions américaines sur les semi-conducteurs chinois mettent des salariés dans l'embarras

Conditions de travail | publié le : 19.10.2022 | Lys Zohin

Flag of China on a processor, CPU Central processing Unit or GPU

Une nouvelle initiative, récemment prise par le département du Commerce américain, d'imposer toujours plus de restrictions au secteur des semi-conducteurs chinois, met certains Américains travaillant en Chine dans une situation difficile. En effet, la nouvelle réglementation interdit à tout citoyen des États-Unis, de même qu'à tout résident permanent ou tout résident non permanent aux États-Unis, d'apporter un quelconque soutien au développement de ce secteur en Chine. Or selon une analyse du Wall Street Journal, en plus de nombreux ingénieurs, au moins 43 top managers américains œuvrent actuellement pour 16 sociétés cotées chinoises, en tant que dirigeant ou directeur général, dans le but, précisément, de faire en sorte que la Chine rattrape son retard dans ce secteur clé. La plupart de ces professionnels, dont certains d'origine chinoise, ont commencé leur carrière dans la Silicon Valley, où ils ont travaillé pour des entreprises américaines, puis sont partis en Chine. Certains ont été attirés par des programmes chinois tels que le Thousand Talents Program, lancé en 2008 par les autorités communistes pour rehausser le niveau des chercheurs chinois dans ce domaine et dynamiser le secteur. D'ailleurs, plusieurs entreprises chinoises, comme Naura Technology Group, ont suspendu dans la foulée les contrats de leurs salariés américains, notamment les ingénieurs. Selon les experts, de telles restrictions vont mettre ces salariés, y compris les top managers, au pied du mur : ils devront choisir entre leur emploi et leur nationalité américaine ou leur carte verte. À moins qu'ils obtiennent une licence spéciale, prévue par la nouvelle réglementation, mais dont les critères d'obtention restent encore obscurs...

Auteur

  • Lys Zohin