Selon le rapport sur le travail hybride réalisé par Owl Labs, une entreprise technologique collaborative, après enquête auprès de 2.000 personnes en mai 2021, dont des directeurs généraux, des directeurs des ressources humaines, des cadres supérieurs et des chefs de service, dans 500 entreprises au Royaume-Uni, et autant en France, en Allemagne et dans les pays nordiques, la majorité des entreprises européennes (92 %) souhaitent explorer des politiques RH progressistes après la pandémie, notamment avec la mise en place du travail à distance (42 %), des horaires de travail fixes (39 %), de la semaine de quatre jours (39 %) et des congés illimités (22 %). D'autant que près des deux tiers (62%) des chefs d'entreprise et DRH européens ont déclaré que le travail hybride rendait les entreprises plus rentables, notamment par le biais du bien-être des équipes (52 %) et des coûts de l'entreprise (50 %).
En France, ce sont ainsi 86% des entreprises qui prévoient une organisation du travail hybride pour leurs salariés après la pandémie et seules 14 % d'entre elles s'attendent à ce qu'ils reviennent au bureau à temps plein. De même, les dirigeants et DRH français affichent des résultats proches des autres européens interrogés, puisque 91 % d'entre eux souhaitent explorer des politiques RH plus progressistes, avec la mise en place d'une politique de travail à distance (44 %), d'une semaine de travail de 4 jours (38 %), d'horaires fixes (33 %) et d'une politique de congés illimités (21 %). En outre, 66 % des entreprises françaises prévoient de conserver la même surface de bureaux, mais près d'une sur cinq (18 %) envisage de réduire ou de supprimer entièrement ses bureaux. Enfin, un tiers des entreprises françaises (31 %) prévoit d'embaucher des salariés en fonction de leurs compétences plutôt que de la proximité du bureau, et qui peuvent travailler à distance. D'ailleurs, près de la moitié (42 %) des entreprises européennes investissent dans de nouvelles technologies et des solutions pour soutenir une organisation hybride. Le Royaume-Uni mène la course aux technologies, avec 43 % d'investissements, contre 28 % dans les pays nordiques, 36 % en France et 38 % en Allemagne.