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Tableau de bord

ZOOM La natalité reste toujours aussi dynamique dans l’Hexagone

Tableau de bord | publié le : 01.02.2009 | Pierre-David Labani

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(en millions)

Crédit photo Pierre-David Labani

Du jamais-vu depuis 1981 ! En 2008, 834 000 naissances ont eu lieu en France (métropole et DOM). C’est 1,9 % de plus que l’année précédente. Ce dynamisme de la natalité ne se dément pas depuis 2002 et fait de l’Hexagone le deuxième pays européen le plus fécond derrière l’Irlande. Et ce en dépit du fait que le nombre de femmes en âge de procréer ne cesse de diminuer. L’âge moyen à la maternité est désormais proche de 30 ans, soit près de deux années de plus qu’il y a vingt ans, une tendance générale en Europe. La France confirme donc une de ses spécificités démographiques. à la différence de nombreux pays européens, le solde naturel (différence entre les naissances et les décès au cours d’une année) est le principal vecteur d’accroissement de la population. Selon l’Insee, ce solde naturel a permis à la population française d’augmenter de 290 500 personnes en 2008. Le solde migratoire, deuxième source de fluctuation de la population, se stabilise, avec 76 000 personnes supplémentaires sur le sol français en 2008. Au total, au 1er janvier 2009, la population française atteint 64,3 millions de personnes, dont 1,9 million vivent dans les DOM. En revanche, l’étude de l’Insee relève une rupture avec la tendance observée par le passé en matière d’espérance de vie. En 2008, l’espérance de vie à la naissance en France n’a pas progressé, en moyenne. Elle a même légèrement reculé pour les femmes. Un garçon né en 2008 devrait vivre 77,5 ans et une fille 84,3 ans, contre 84,4 ans en 2007. Si l’espérance de vie des garçons est conforme à la moyenne européenne, celle des femmes reste l’une des plus élevées d’Europe.

Insee première, n° 1220, janvier 2009.

Baisse du nombre de titulaires du RMI

Alors que le revenu de solidarité active (RSA) doit remplacer le revenu minimum d’insertion (RMI) le 1er juin prochain, le nombre de bénéficiaires du RMI continue de diminuer. Fin septembre 2008, 1 127 000 personnes étaient titulaires de cette allocation. C’est 47 000 de moins (– 4 %) qu’à la même période de l’année précédente, alors que le niveau du chômage remonte depuis l’été 2008. Selon la Drees, ce décalage tient en partie au fait que la conjoncture économique se répercute avec un certain retard sur le nombre de personnes susceptibles d’avoir recours au RMI. Autre élément avancé : les actifs, qui ont bénéficié de trois années consécutives de conjoncture favorable, sont plus nombreux à avoir acquis des droits à l’indemnisation chômage. Par conséquent, le nombre de personnes sollicitant le RMI est moins élevé.

Drees, Études et résultats, n° 673, décembre 2008.

2,6 millions d’emplois supprimés aux États-Unis

2008, annus horribilis de l’emploi aux États-Unis. Frappé de plein fouet par le retournement du marché immobilier qui s’est transformé en crise financière, puis en récession économique, le marché de l’emploi américain a connu sa pire année depuis 1945. Sur l’ensemble de l’année 2008, 2 589 000 personnes ont perdu leur emploi. Plus inquiétant encore, le rythme des destructions d’emplois s’est intensifié sur le dernier trimestre de l’année. Rien qu’en décembre, 524 000 emplois ont été supprimés (hors secteur agricole), majoritairement dans les activités de services (273 000 pertes d’emplois). L’industrie et la construction ne sont donc plus les seuls secteurs touchés. Le taux de chômage connaît ainsi son niveau le plus élevé depuis quinze ans, à 7,2 % de la population active fin 2008. Il était encore inférieur à 5 % au début de l’année.

Bureau of Labor Statistics, janvier 2009.

Auteur

  • Pierre-David Labani