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Le journal des ressources humaines

La taxe d’apprentissage, outil d’aide aux jeunes en difficulté

Le journal des ressources humaines | Formation | publié le : 01.02.2009 | Sarah Delattre

Les employeurs sondés par la Fondation d’Auteuil se montrent sensibles aux vertus de la taxe d’apprentissage.

Quelles leçons tirez-vous du sondage (1) commandé par votre fondation sur la taxe d’apprentissage ?

L’intérêt du sondage est de nous aider à mieux cerner la perception des entrepreneurs, afin d’en conquérir de nouveaux. Contrairement aux a priori, les chefs d’entreprise connaissent plutôt bien le fonctionnement de la taxe et se sentent concernés par son usage. Ainsi, 62 % d’entre eux s’estiment bien informés de ses mécanismes et sont attachés aux valeurs qu’elle véhicule. Pour 70 %, l’apprentissage reste un moyen d’aider les jeunes en difficulté à se réinsérer, pour 52 % une forme de mécénat. La Fondation, qui accueille plus de 10 000 jeunes en difficulté, sur le plan social et scolaire, dans 170 établissements, répond à cette démarche solidaire et peut jouer la carte citoyenne.

Le sondage va-t-il avoir une incidence sur vos modalités de collecte ?

Ses résultats révèlent évidemment que les entrepreneurs se tournent vers les établissements qui offrent une formation en rapport avec leur secteur d’activité (59 %), proches géographiquement (31 %). Nous allons dans nos mailings mettre plus en avant nos formations régionales et renforcer nos équipes de collecteurs à Marseille, Nantes et Lyon. Nous devons aussi aller plus loin dans notre communication, car plus d’un entrepreneur sur deux ignore qu’il peut soutenir une fondation et 46 % seulement se déclarent bien informés quant à l’utilisation de la taxe.

De quels fonds dispose la Fondation d’Auteuil ?

La Fondation collecte 100 millions d’euros dont 70 % proviennent de donations privées, et 6 %, des entreprises sous forme de mécénat ou de taxe d’apprentissage. 5 300 PME nous ont versé 5 millions d’euros de taxe, ce qui contribue au financement d’une quarantaine de nos établissements (lycées professionnels, technologiques, unités de formation par apprentissage).

(1) Réalisé par Ipsos auprès de 350 chefs d’entreprises de moins de 500 salariés en décembre dernier.

Auteur

  • Sarah Delattre

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